Le wali relève des points négatifs dans l’assainissement

Eboueurs ou récupérateurs pour le compte de tiers ? Le wali d’Oran, Tahar Sekrane a attiré, hier, à l’hémicycle, l’attention des présidents d’APC et autres gestionnaires locaux sur l’importance de la mission du service public qui leur est dévolue, notamment en matière d’hygiène et de salubrité publique. «L’acte d’hygiène est un acte quotidien», a tenu à le souligner le chef de l’exécutif de la wilaya qui a dressé un constat sans complaisance sur l’hygiène et la salubrité publique au niveau des différentes communes de la wilaya, rappelant le verdict des Algériens, des émigrés et des étrangers qui disent que la «plupart de nos communes, de Béthioua à El Ançor sont sales». Le constat n’est pas du tout reluisant comme l’a fait remarquer le wali d’Oran qui a aussi déploré le fait que certains éboueurs fassent «beaucoup plus dans la récupération que dans le nettoyage». «Ce ne sont pas des accusations gratuites. Nous avons des pièces à conviction, photos à l’appui», lance-t-il. «Le comble, devait-il de poursuivre, est que ces éboueurs qui n’ont pas été recrutés pour cela restent 4 heures dans les décharges au lieu de faire le travail d’une heure et, tenez-vous bien la récupération se fait avec le camion de la commune». Le wali d’Oran qui plaide, du reste, pour la mise en place d’un plan de nettoiement au moins à l’échelon du Grand Projet Urbain, regroupant les communes d’Oran, de Bir El-Djir, Sidi Chami, Es-Sénia et Aïn El-Türck, a instruit les responsables concernés pour la mise en place d’une cellule de coordination pour permettre une mobilisation efficiente des moyens. M. Tahar Sekrane a donné par ailleurs, aux P/APC d’autres orientations, en matière d’embellissement, du curage quotidien des avaloirs, des dalots et passages busés.   Safi Z.