Algérie

Le wali de Béjaïa annule le projet CONSTRUCTION D'UN HÔTEL SUR UN ESPACE VERT



Les Béjaouis en ont marre des magouilles initiées avec la complicité de certains de leurs élusle formidable élan de solidarité qui s'est ébranlé sur les réseaux sociaux et la pétition initiée à cet effet, ont finalement abouti.
La mobilisation des citoyens de Béjaïa, en général, et les habitants du boulevard colonel Amirouche, en particulier, ont eu raison des intentions de la mafia du foncier qui a convoité l'espace vert du boulevard colonel Amirouche. En effet, le formidable élan de solidarité qui s'est ébranlé sur les réseaux sociaux, et la pétition initiée à cet effet, ont finalement abouti, puisque le premier responsable de la wilaya, Ahmed Hamou Touhami, interpellé officiellement par une lettre a décidé d'annuler le projet que la commune de Béjaïa a attribué à un opérateur économique de Tizi Ouzou pour la construction d'un hôtel.
En effet, dans une lettre adressée au premier responsable de la wilaya, les citoyens de Béjaïa ont attiré l'intention des autorités locales aux fins de stopper net ce projet. «Nous vous informons, Monsieur le wali, que le terrain, objet de ce projet abrite des arbres centenaires que ni le colonialisme, ni les intempéries ni même le temps qui passe n'ont pu les arracher, véritables poumons et imparables stop pollution, ajoutons à cela le rôle stabilisateur contre la menace perpétuelle d'un glissement de terrain. Sachez, Monsieur le wali, que la ville historique de Béjaïa fait l'objet d'une préservation de son patrimoine selon le décret exécutif n°13-187 du 25 djoumada ethania 1434 correspondant au 06 mai 2013, portant création et délimitation du secteur sauvegardé de la vieille ville de Béjaïa (J.O.R.A n°26)». Une affaire en sommes dont le contenu s'est répondre rapidement sur la place publique béjaoui et qui a fini par gagner tout le monde à sa cause.
«C'est vraiment regrettable. Les autorités locales projettent de construire un hôtel touristique dans l'unique espace vert du boulevard Colonel Amirouche avec la bénédiction de nos chers élus locaux, ce poumon vert à la porte de la haute ville peuplé d'arbres centenaires risque de disparaître au profit du béton. Cet espace vert est un atout que nous devons valoriser et qui nous interdit de céder à la facilité de la «bétonisation» nous déclare Mokrane Aggoune, un membre actif pour la sauvegarde de cet espace. «la valeur écologique de ce terrain est évidente. Elle n'a besoin d'aucune démonstration, d'autan plus que c'est l'APC qui délivre les permis de construire. Les citoyens doivent défendre avec pugnacité les biens communs, d'intérêt public» poste, sur Facebook, un citoyen de Béjaïa. En outre, Cette affaire nous renseigne, on ne peut mieux sur les intentions de la mafia locale du foncier qui sévit encore et rien ne semble l'arrêter dans ses projets de bradage des espaces verts et autres poches de terrains domaniaux. En effet, avec une urbanisation des plus féroces et sauvages, les espaces verts se font de plus en plus rares. Le dernier en date concerne l'espace vert du boulevard colonel Amirouche qui a fait l'objet d'une convoitise. Par ailleurs, il est à signaler qu'un trafic à grande échelle a fini par brader le patrimoine de la commune de Béjaïa, aussi bien au chef-lieu, que sur le littoral dans sa côte Ouest, notamment. Encouragés par un laisser-faire ayant pris les proportions d'une impunité, qui leur a permis de s'arroger le droit de vendre et d'acheter des terres comme bon leur semble, des trafiquants du foncier ont tout vendu dans la ville de Yemma Gouraya. Des gens de situation précaire sont devenus des riches, de vrais nababs, par le simple fait qu'ils ont vendu des terres qui ne leur appartiennent pas. La situation est catastrophique. À quand la fin de l'impunité'


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