Le wali d'Oran interpellé par des habitants de Sidi El Houari: «Nous voulons des logements»

La visite du wali d'Oran au secteur urbain de Sidi El Houari a été l'occasion pour certains habitants d'exposer, de nouveau, le problème du logement qui reste l'éternel sujet d'actualité. Des citoyens, en majorité des femmes, sont venus, hier, demandé d'être relogés vu que ce quartier est gangréné de vieux bâtis. Comme l'a déjà annoncé le premier responsable de l'exécutif, lors de ces récentes visites à travers les dairas d'Oran, ce dossier sera étudié par les commissions de daira, seules habilitées à établir les listes des bénéficiaires et procéder ensuite à la distribution des logements. Le wali a également était clair dans ses déclarations affirmant qu'il ne sera tenu compte que du recensement de 2007 et non pas celui de 2009. Les demandes de logements déposées seront donc étudiées sur cette base avec une application de la réglementation dans toute sa rigueur, a annoncé le wali pour rassurer les citoyens impatients d'être relogés. Le wali a eu à visiter, lors de cette sortie sur le terrain, d'autres points tels que les deux piscines situées dans le quartier, celle de Bastrana menacée par un glissement de terrain et celle dite «GMO». Pour la première, le wali a instruit le directeur de l'Hydraulique pour sa réhabilitation.

 La visite s'est poursuivie ensuite à la promenade de Létang et à la mosquée de Imam El Houari qui devrait faire objet d'une rénovation. Au programme de cette tournée, il y avait aussi le projet du monte-charges, du Front de mer à la route du port, qui sera bientôt réalisé, la visite du quartier de la Calère et de Bel Horizon qui va également bénéficier d'une opération de réaménagement. Cette visite au secteur urbain de Sidi El Houari marque le début d'une série de tournées que le wali a programmées à travers les différents secteurs urbains de la commune d'Oran. Une opération qui fait suite aux visites d'inspection et de travail déjà effectuées dans les 9 dairas de la wilaya et les communes qui en dépendent.