Algérie

Le wali d'Alger interpellé


Le wali d'Alger interpellé
Contrairement aux autres cités distribuées en même temps, la cité des 400 Logements souffre de plusieurs carences.Depuis la réception de nos appartements en 2007, nous sommes livrés à nous-mêmes. Toutes les autres cités réceptionnées durant cette même période sont dotées de toutes les commodités sauf la nôtre», s'emporte Djahid, résidant à la cité des 400 Logements CNEP à Aïn Naâdja, dans la commune de Gué de Constantine. Les raisons de la colère des habitants de cette cité sont multiples.En premier lieu, l'insalubrité chronique déplorée à l'intérieur de la cité et dans toute sa périphérie. En plus de l'incivisme de certains, la présence du bidonville de Aïn El Malha, juste en face de cette cité, est une des principales causes de cette situation.«Si seulement cela ne tenait qu'aux déchets ménagers, s'exclame Zoubir, un autre résidant. Les commerçants exerçant au marché couvert limitrophe à nos maisons déversent chaque jour des tonnes de déchets tous types confondus, y compris des carcasses d'animaux.»Pour couronner le tout, un grand marché informel s'est formé tout autour du marché couvert, générant ainsi encore plus de déchets. L'unique benne à ordures disponible est loin de suffire. Ce qui aggrave encore plus la situation, c'est l'irrégularité du passage des éboueurs, ce qui pousse ces commerçants à brûler tous ces déchets sur place.«Notre calvaire est sans limite. Comme si les odeurs nauséabondes que dégagent ces ordures ne suffisaient pas. Depuis plusieurs années, nous ne pouvons plus ouvrir nos fenêtres le soir à cause de la fumée, des cendres et des odeurs de brûlé de la chair de volaille calcinée», se désole une mère au foyer, qui affirme qu'il leur faut faire pression sur l'APC pour que cette dernière en fasse de même sur Netcom afin d'envoyer une équipe d'éboueurs. Ce qui est aberrant pour la plupart de ces résidants, c'est que les responsables locaux sont obligés de passer quotidiennement par la cité pour rejoindre leurs bureaux. Comme un malheur ne vient jamais seul, la saleté n'est pas l'unique problème.Les habitants de la cité des 400 Logements CNEP se plaignent de l'impraticabilité des routes. Nids-de-poule, crevasses et trous béants envahissent tous les chemins menant vers et à l'intérieur de la cité. Plusieurs autres carences sont aussi relevées.Entre autres l'absence d'espaces verts et d'aires de jeux pour les enfants. «Livrés à notre triste sort, nos enfants ont aménagé eux-mêmes un petit espace de loisirs où ils peuvent jouer au football.Hélas, le lieu a été squatté. Il a fallu qu'il y ait un meurtre pour que les forces de l'ordre interviennent pour arrêter les coupables et nous libérer enfin ce mini-espace», raconte un autre habitant de la cité.Voulant avoir plus d'informations sur cette situation alarmante, toutes nos tentatives de joindre le président de l'APC de Gué de Constantine, M. Boughrara, ainsi que le DG de Netcom, M. Bellalia, se sont soldées par un échec.Ne sachant à plus quel saint se vouer, les habitants de la cité des 400 Logements CNEP interpellent le wali d'Alger,Abdelkader Zoukh, pour une intervention immédiate et efficace qui mettrait fin à leur cauchemar.


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