En procédant à
l'inauguration, hier, de l'exposition photos sur l'expérience de reconstruction
de la ville d'El-Khalil, le wali s'est exprimé sur l'opération de restauration
de la vieille ville de Constantine. M. Abdelmalek Boudiaf n'a pas mâché ses
mots en affirmant qu'il a été fort mécontent du travail effectué par
l'organisme qui pilotait cette opération, en l'occurrence le laboratoire de
l'université. «J'ai essayé de travailler avec ce laboratoire mais celui-ci ne
m'a pas donné satisfaction. C'est pour cela que j'ai choisi de travailler
désormais avec des individualités et j'assume mon choix !».
Cette déclaration a été faite à l'occasion de
l'exposition photos sur l'expérience réalisée par le groupe espagnol
«Rehabimed» dans la ville palestinienne d'El-Khalil, exposition organisée sous
le thème «Hébron (El-Khalil): architecture et identité d'un peuple», par les
services de la wilaya, au palais de la culture Malek Haddad de Constantine.
Pourtant, selon le premier responsable de la
wilaya, le groupe espagnol qui avait visité au printemps dernier la ville des
ponts, avait fait la comparaison avec son expérience et estimé à l'époque que
celle des architectes de l'université Mentouri était sur la bonne voie. Les
Espagnols avaient déclaré «que notre procédure de réhabilitation est «connectée»,
suivant le terme consacré par les spécialistes en la matière». Mais depuis,
semble-t-il, les architectes constantinois n'ont plus donné satisfaction...
Interrogée, Mme Merouani, enseignante au
département d'architecture de l'université de Constantine, qui suit de près
l'opération de restauration de la vieille ville à Constantine, expliquera que
«il n'y a pas longtemps, la vieille ville de Hébron, qui a plus de 4000 ans
d'âge, était dans un état lamentable en comptant uniquement 400 familles. Mais
maintenant depuis qu'elle a été réhabilitée en partenariat avec le groupe
Rehabimed, elle en compte 4500, tous ses habitants étant revenus dans leurs
quartiers en ressuscitant les métiers de l'artisanat, créant des emplois et
développant du même coup le secteur touristique et en formant des jeunes dans
la réhabilitation du bâti ancien». Elle pense ainsi que l'opération de
réhabilitation de la vieille ville de Constantine est aussi une expérience
connectée qui dépasse en importance et en volume celle de Hébron de quelques
points du fait qu'elle a été réalisée dans un contexte mondial.
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Posté Le : 09/12/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com