Algérie

Le wali au sujet de la fermeture de l'APC d'Azazga



Le wali au sujet de la fermeture de l'APC d'Azazga
Le wali de Tizi Ouzou, Abdelkader Bouazghi, a fait état de manipulation dans le conflit opposant, depuis le mois de septembre dernier, un groupe de citoyens de cinq villages d'Azazga à l'exécutif communal local.«Nous avons tout entrepris pour dénouer la situation. Vainement puisque ni le dialogue, l'écoute, la sagesse et la compréhension, ni même les concessions ou la loi en recourant à la force publique, n'ont abouti au règlement de ce conflit», a regretté le premier magistrat de la wilaya relevant que cette situation «frise l'irrationnel». Certaines personnes impliquées dans ce conflit «d'intérêts», croient, a-t-il indiqué, détenir la vérité à Azazga en parlant de détournements et autres malversations dans la gestion des affaires de cette collectivité qui a fait l'objet, a-t-il fait observer, d'une enquête à l'issue de laquelle, «aucune anomalie ou transgression de la loi n'ont été décelées». Il intervenait à la fin des travaux de la session ordinaire de l'APW consacrée au secteur de l'agriculture et la présentation du bilan annuel d'activité de la wilaya. Tout en déplorant que ce conflit pénalise en premier lieu le citoyen qui «est pris en otage», M. Bouazghi n'a pas manqué d'attirer l'attention sur les risques de voir cette situation conflictuelle dégénérer et la région plonger dans l'irréparable et dont la responsabilité incombera aux politiques, élus, administration et même la presse. Evoquant la grève illimitée déclenchée par le personnel du Trésor public de la wilaya de Tizi Ouzou, M. Bouazghi a déploré que le dialogue engagé avec les représentants de ces travailleurs n'ait pas abouti. Et de s'interroger sur les raisons ayant présidé à la radicalisation de ce mouvement de protestation sachant que la prise en charge de leur plate-forme de revendications relève des compétences du gouvernement. «À la fin du mois, ils seront 300 000 fonctionnaires qui ne percevront pas leurs salaires, 44 000 handicapés qui ne recevront pas leurs mandats, sans compter les moudjahidine, mais aussi les projets structurants tels que le nouveau stade, ou le Centre anti-cancer (CAC) qui en accuseront le coup». Rappelons que depuis lundi dernier, le dispositif sécuritaire mis en place, à la mi-mars dernier, aux alentours de l'APC d'Azazga pour permettre aux élus de rejoindre leurs postes de travail respectifs, a été levé, suscitant moult interrogations chez la population. Des citoyens, opposés à la fermeture du siège de cette APC, s'interrogent, en effet, sur les raisons ayant présidé à la levée du dispositif sécuritaire mais aussi les arguments ayant conduit à la libération des manifestants interpellés le jour-même pour leur implication dans le conflit opposant un groupe de citoyens de cinq villages d'Azazga, au P/APC depuis fin septembre dernier. D'aucuns ont mis en avant «l'absence» de volonté chez les responsables, chacun à son niveau, en charge de la mission du maintien de l'ordre public. «Certaines parties directement concernées dans cette affaire, refuseraient de s'impliquer comme il se doit», font observer certains citoyens mettant en avant, entre autres, «des lenteurs dans le traitement des dossiers» et «la remise en liberté de manifestants sans poursuites».




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