Algérie

Le «wait and see» du partenaire indien



Il faut dire que malgré toutes ces facilités dont il a bénéficié depuis le rachat du complexe El Hadjar, ArcelorMittal n'a pas respecté, lui aussi, une partie de ses engagements puisque seulement 120 millions de dollars ont été jusqu'à l'heure actuelle investis.
Un manquement que Smain Kouadria explique par les contraintes exogènes et multidimensionnelles auxquelles s'est heurté et se heurte toujours le partenaire étranger.
Ses multiples démarches pour en débattre avec le gouvernement algérien ont été vaines. «Plusieurs fois sollicité, en sa qualité de chef de gouvernement puis Premier ministre, Ahmed Ouyahia, n'a jamais daigné répondre aux nombreuses demandes d'entrevue qui lui ont été adressées par la direction générale de l'entreprise», tient à  noter le représentant des travailleurs.
Ce qui a poussée la direction générale à  opter pour le «wait and see». Toujours selon notre interlocuteur, les 45 millions de dollars enregistrés par l'entreprise au titre de créances fiscales à  ce jour non recouvrées auraient pu àªtre injectés dans de nouveaux projets et porter les investissements à  hauteur de 165 millions de dollars au lieu de 120.               


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