Algérie

Le volume des échanges entre l'Algérie et l'Éthiopie est encore «marginal»



Le volume des échanges entre l'Algérie et l'Éthiopie est encore «marginal»
Dans le prolongement de la tenue à Alger du Forum économique Algérie-Afrique, prévu début décembre, des hommes d'affaires algériens devront se rendre dans la capitale éthiopienne où ils prendront part «bientôt» à un forum d'affaires algéro-éthiopien prévu à Addis-Abeba.Younès Djama - Alger (Le Soir) - C'est ce qu'a annoncé hier Hadef Abderrahmane au siège de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci) en marge d'une journée d'information sur l'économie éthiopienne, une journée qui a vu la présence du nouvel ambassadeur de l'Ethiopie à Alger, Solomon Abebe Tessema.Le président de la Caci de Médéa a qualifié le volume des échange entre l'Algérie et l'Ethiopie de «marginal» car dépassant à peine 2 millions de dollars, en majorité des importations de l'Ethiopie pour 1,3 million de dollars et des exportations algériennes ne dépassant pas 800 000 dollars.Une délégation d'hommes d'affaires de la Caci se rendra bientôt en Ethiopie en vue d'y explorer de nouvelles opportunités d'affaires basées sur le partenariat et non plus le commerce comme c'est de vigueur jusqu'à aujourd'hui, a indiqué Hadef Abderrahmane qui vante les performances de l'économie éthiopienne qui enregistre «une croissance à deux chiffres» à l'instar de l'année précédente où il y a eu une croissance de 10%. Ce qui fait dire à ce responsable que ce pays africain offre des opportunités d'affaires intéressantes pour les hommes d'affaires algériens tant en termes d'investissements que de commerce.«Nous avons déterminé les secteurs que nous jugeons intéressants pour que nous engagions des partenariats avec les Ethiopiens, à l'instar des industries de la transformation, l'agroalimentaire, l'électrification, etc.», dira à ce sujet M. Hadef.L'Algérie cherche à conquérir les marchés africains dans le cadre de sa politique de diversification de son économie hors hydrocarbures. Un marché potentiel qu'elle a laissé aux mains des Chinois et des Européens. Depuis, le regard des hommes d'affaires algériens se tourne vers ce continent si proche mais si loin.Il faut savoir que l'opérateur privé Amimer Energy est déjà engagé dans un ambitieux programme d'électrification dans ce pays africain. En effet, le fabricant algérien de groupes électrogènes et de centrales électriques et la société tchadienne Encobat spécialisée dans le BTP ont signé, en 2013, un contrat pour la livraison par le groupe algérien des lampes d'éclairage autonomes, destinées à l'éclairage de sites pétroliers. C'est le premier marché que le groupe Amimer Energie gagne au Tchad.En effet, le leader algérien de groupes électrogènes souhaite faire passer de 6 à 15 % la part de ses revenus réalisés sur le continent (hors Algérie). «Nous visons des marchés en Côte d'Ivoire, au Niger et au Sénégal.Ces pays ont des besoins considérables et nous avons les moyens et la volonté d'y répondre», dira un responsable du groupe.


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