Le vol spécial d'Air Algérie a bénéficié d'une totale coopération, indique la compagnie

L'exécution du vol spécial d'Air Algérie ayant rapatrié, samedi dernier, 160 Algériens établis au Yémen et d'autres ressortissants de pays arabes a bénéficié d'« une totale coopération » de l'ensemble des autorités des Etats concernés par les survols, l'atterrissage et le décollage de l'appareil, a indiqué, hier, la compagnie nationale aérienne. « Ce vol, pour des considérations à la fois techniques, météorologiques et d'exploitation de jour uniquement, prévu initialement le 2 avril, n'a pu se réaliser que le 4 avril au matin », a précisé la même source dans un communiqué visant à apporter des précisions « suite aux différents articles parus sur la presse nationale et relatifs au vol AH 5600 de la compagnie, qui a assuré, dans une opération à titre tout à fait humanitaire, le rapatriement de Sanaâ de nos concitoyens et de quelques Maghrébins ». Certains médias, dont le quotidien El Watan, ont fait état de problèmes rencontrés par l'équipage de l'appareil à cause des autorités saoudiennes. « La compagnie tient également à préciser que pour l'exécution de ce vol spécial, elle a bénéficié d'une totale coopération de l'ensemble des autorités des Etats concernés par les survols, l'atterrissage et le décollage de l'appareil », a affirmé Air Algérie. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Chérif, a affirmé dans une déclaration à l'APS que les relations qui unissent l'Algérie et le Royaume d'Arabie saoudite « sont solides, séculaires et exceptionnelles » et qu'elles « connaissent un développement constant et permanent ». « Les propos sur un prétendu malentendu rapportés par certains organes de presse sont dénués de tout fondement car le rapatriement du Yémen de nos nationaux s'est effectué en parfaite et totale coordination entre l'Algérie, l'Arabie saoudite et les autres pays concernés », a expliqué Benali Chérif. « Une panne, réparée sur place au Caire, et des conditions climatiques défavorables (tempête de sable) ont retardé le décollage de l'avion algérien à destination de Sanaâ bien qu'il ait obtenu, trois fois de suite, les autorisations nécessaires », a-t-il fait savoir.