Algérie

Le vol des câbles téléphoniques continue



Le village Abdelhamid-Ibn-Ba-dis ex-Grara, ainsi que le village Drouni relevant de la daïra de Sidi Bouhanifia, ont connu un important vol de câbles téléphoniques qui a affecté ces deux bourgades retirées.
Selon des informations fournies par des citoyens rencontrés mardi dernier sur les deux sites ciblés par cette saignée qui perdure et dont les abonnés paient les conséquences, font état du maraudage qui a été perpétré à la faveur de la nuit tombée et dont une centaine de poteaux ont été complètement « soula-gés » des câbles téléphoniques. Le vol en question, sur plus de 3 000 mètres linéaires, est certainement l''uvre d'un groupe spécialisé dans la destruction des câbles téléphoniques en cuivre, a employé des moyens humains et matériels non négligeables pour mener à bien cette opération de scieurs de poteaux de grande envergure. Il est important de souligner que ce n'est pas la première fois que de tels vols et dégradations de câbles téléphoniques et électriques sont enregistrés, des agissements qui ciblent ces régions éloignées des zones rurales de la wilaya de Mascara. Les dégâts qui se chiffrent en centaines de millions de dinars par an demeurent monumentaux pour Algerie Télécom, Sonelgaz et la SNTF, qui se retrouvent durement pénalisés par ces actes irréfléchis tant que les exportations des produits ferreux et non-ferreux demeurent ouvertes aux quatre vents. Le prix du kilogramme brut du cuivre volé en Algérie est cédé à 90 dirhams, soit 900 dinars algériens via l'exportation illégale qui se fait au niveau des frontières ouest et sud-ouest du pays. Des milliers de tonnes de cuivre chèrement acquis par notre pays sont ainsi acheminés vers l'industrie du tourisme marocain pour être transformé en objets d'ornement de l'artisanat de la dinanderie, grand pourvoyeur d'emplois à Fès, Meknes et Marrakech, et dont les exportations de ces dinanderies ont enregistré un accroissement de 45% au cours de ces quatre dernières années au Royaume chérifien. Il est important de souligner que seule la juridiction de Fès compte quelque 3 000 personnes employées dans l'artisanat du cuivre. Faute de moyens de surveillance le tout enveloppé dans la lenteur dans les réparations de ces coupures criminelles, les citoyens espèrent vivement qu'une solution définitive soit trouvée à ces atteintes continuelles à l'économie du pays.


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