Le violeur condamné à 8 ans de réclusion en appel

Après le pourvoi en cassation interjeté par le parquet, le mis en cause, T.Y., accusé d'attentat à la pudeur sur mineure de moins de 16 ans, a comparu, hier, devant le tribunal criminel de la cour d'Oran. Une peine de 8 ans de réclusion a été retenue à son encontre, alors que le représentant du ministère public avait requis 12 ans de réclusion.A noter que le prévenu a déjà été condamné pour une affaire similaire par le passé. Cette affaire a eu lieu au cours du mois d'avril 2015 au niveau de la ville de Béthioua, quand une plainte a été déposée par le père de la victime. Le jour de son arrestation, le mis en cause tentera de fuir, aidé en ce sens par sa mère. Toutefois, suite au mandat d'arrêt lancé contre lui, un mois après, il sera arrêté.
Confronté aux griefs retenus contre lui, Y.T. les réfutera et montera tout un scénario pour se disculper. Propriétaire d'un salon de thé et de billard, il accusera la jeune victime de «vol à la caisse». Il lui interdira alors l'entrée dans sa salle. «C'est pourquoi cette jeune victime a monté toute cette histoire contre moi». Cité à la barre de cette instance judiciaire, le mis en cause niera en bloc les accusations retenues contre lui, tout en dressant un portrait négatif de la victime, expliquant qu'elle s'adonnait à la chicha et qu'elle a consommé de l'ecstasy. «J'ai même averti sa mère», dira-t-il.
Mais le président de l'audience lui rappellera les déclarations de la victime : «Vous avez abusé d'elle sexuellement et vous l'avez torturée en la brûlant pour tatouer votre prénom sur son bras, de même que vous l'avez torturée, la brûlant à l'électricité et en la frappant avec un tuyau à gaz.» La défense plaida la non-culpabilité de son client.