Algérie

le vieux bâti menace des vies humaines à la rue Mulhouse comme ailleurs



le vieux bâti menace des vies humaines                                    à la rue Mulhouse comme ailleurs
À l'instar de l'immeuble, sis au 19, rue Mulhouse, les habitants de ces vieilles bâtisses continuent de souffrir le martyre l L'OPGI doit intervenir en urgence.
Des immeubles, classés dans la catégorie «rouge», c'est-à-dire destinés à être démolis, continuent d'être occupés par des centaines de familles algéroises. Le risque de drames qui peuvent se produire dans l'avenir n'est, de ce fait, pas à écarter. Les vies de milliers de citoyens sont ainsi accrochées à des murets et à des parterres qui vacillent à la moindre vibration.
Pour illustrer cette situation, les exemples ne manquent pas. La capitale regorge de ces immeubles vétustes et délabrés malgré leur dangerosité. Au 19, rue Mulhouse (ex-Henri Dunant), les résidants d'un immeuble, entièrement délabré, sont bien obligés d'y vivre, faute de solution de rechange. L'immeuble, qui se détériore dangereusement, perd de son équilibre de jour en jour, si bien que la moindre rafale de vent, aussi légère soit-elle, laisse présager le pire.
Les résidants, dont la plupart sont de paisibles retraités, vivent la peur au ventre, tout en espérant des lendemains meilleurs. Seul réconfort pour ces résidants désenchantés, la visite impromptue et expéditive d'un agent de l'OPGI, ce dernier a pris soin de rédiger un rapport sur l'état de l'immeuble, qu'il a, par la suite, retransmis à sa hiérarchie. Hormis cet écrit qui est loin d'être salvateur, rien de vraiment concret n'a été entrepris par les pouvoirs publics pour prendre en charge le problème que pose cet immeuble, «les conditions de vie dans lesquelles nous évoluons ne sont pas dignes des êtres humains. La crainte qu'un écroulement, qui nous emportera tous, est permanente», dira une résidante. Et de poursuivre : «Nous lançons un appel urgent aux responsables de l'OPGI, pour qu'ils interviennent et mettent fin à notre souffrance.» Le cas de cet immeuble est déconcertant, c'est le moins que l'on puisse dire, car il faisait partie, après le séisme de mai 2003, des immeubles qui devaient être réhabilités, on ne sait toutefois pas comment il a été écarté de l'opération.
«Tous les immeubles attenants au nôtre ont été réhabilités», affirment les résidants qui n'arrivent pas à comprendre cette situation de deux poids, deux mesures. Les autorités locales se sont, quant à elles, illustrées par leur totale indifférence vis-à-vis de ces citoyens, «les élus locaux nous ont manifesté leur désengagement à maintes reprises», regrettent-ils. En effet, les responsables de l'APC, y compris le premier responsable de la collectivité locale d'Alger-Centre, dont dépend le quartier, sous-estiment la situation pour ne pas dire qu'ils font mine de l'ignorer. Ce faisant, les habitants de l'immeuble renouvellent leur appel à la direction de l'OPGI, seule habilitée à leur venir en aide.


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