Les membres de l'exécutif se sont réunis, hier, dans l'hémicycle de la wilaya, pour débattre du problème ayant trait aux catastrophes naturelles.Ceci en présence du chef de la délégation nationale contre les grandes catastrophes ainsi que d'un haut responsable du Ministère de l'Intérieur.Le chef de la délégation a ainsi exposé devant l'assistance les principales missions dévolues à sa délégation ainsi que l'objectif recherché à travers cette réunion. «Il s'agira, indique t-il, de recenser tous les points relevés lors des précédentes inondations, prendre en charge ce problème et le régler définitivement». Il faut également créer une banque de données à mettre à la disposition de tous les secteurs, évaluer, avant l'arrivée des pluies, les activités réalisées par le passé, informer le citoyen en temps utile.«Car, dit-il, le citoyen a le droit de connaitre le danger qui le menace dans sa commune». «De même, ajoute-il, il faut recenser les endroits susceptibles d'abriter les citoyens en cas d'inondations. Rien ne doit être négligé». Intervenant à son tour, le wali précisera que lors des récentes pluies, les points noirs recensés, antérieurement, n'ont pas été signalés, notamment à hai Sabah, Cité Djamel et où l'écoulement des eaux pluviales s'est effectué normalement. Cependant le chef de l'exécutif a fait remarquer qu'Oran a une particularité ; à savoir, le vieux bâti. «On ne craint pas les inondations mais les effondrements de ces immeubles», souligne-t-il. «A ce titre, poursuit-il, plus de 2000 familles ont été relogées. On procèdera par degré de gravité pour évacuer les autres habitations menaçant ruine».Le directeur général de la Protection civile a, également, déclaré qu'aucune stagnation d'eau n'a été enregistrée cette année, signalant au passage que l'anticipation demeure le mot d'ordre de la protection civile et qu'à ce titre des équipes de première intervention ont été constituées à travers l'ensemble des communes de la wilaya. «Cependant, prévient-il, le risque zéro n'existe pas et de fortes précipitations peuvent provoquer la remontée spontanée des eaux».Les localités d'Es-Sénia et de Ain Beida constituent, comme l'ont fait remarquer leurs responsables respectifs, un danger certain pour leurs habitants. L'habitat précaire constitué par des matériaux de construction très friables (Es-Sénia) ainsi que la concentration de 1500 bidonvilles sur un lit d'oued (Ain Beida) en sont la parfaite illustration.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 08/10/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hadj Sahraoui
Source : www.elwatan.com