Algérie

Le vieux bâti continue à s’effriter



Effondrement partiel à la rue Ali Mellah Un effondrement partiel s’est produit, hier, au niveau du 74 rue Ali Mellah, au quartier le Plateau. Même si aucune perte humaine n’a été enregistrée, les habitants de cet immeuble ont eu la peur de leur vie, lorsque le plafond d’une chambre d’un appartement situé au deuxième étage, s’est totalement effondré. La mère de famille habitant cet appartement et étant enceinte, se trouve encore sous le choc, traumatisée «On n’a eu la vie sauve que par miracle». Par ailleurs, les autres habitants nous expliqueront que cet immeuble a été considéré comme inhabitable depuis 1994 et cela, suite au rapport dressé par un expert en construction. A cette époque, il a été décidé de le faire évacuer, mais le problème du recasement des 28 familles est resté sans solution. Ces mêmes familles ont saisi les services concernés de la wilaya ainsi que ceux de la daïra, sans qu’aucune suite ne soit donnée à leur requête. D’autre part, nous expliqueront ces habitants, cet effondrement partiel n’est pas le premier. Le 21 mai de l’année 2006, les plafonds de deux chambres d’un autre appartement de cet immeuble, se sont écroulés. Les services de la protection civile se sont déplacés sur les lieux, pour constater la réalité de cet effondrement. «Mais depuis lors, affirmeront ces citoyens, nous sommes livrés à nous-mêmes. Lors des dernières pluies, on a cru que notre heure est arrivée. A chaque averse, on pensait que c’était fini pour notre immeuble. Si le pire a été évité jusque-là, cela ne veut pas dire que nous sommes à l’abri, déclarerons ces pères et mères de famille. Nous flirtons avec la catastrophe chaque jour. Le dernier rapport de la protection civile a été clair, nous expliquera un père de famille, nous devons évacuer les lieux. Mais pour aller où avec nos enfants? Là au moins, nous avons un semblant de toit pour notre famille. Devrions-nous être à la belle étoile pour que les responsables daignent prendre nos doléances en considération? Ou alors la survenue d’un drame, fera-t-elle bouger les instances concernées? Nous ne savons plus, à quel saint nous vouer.» H.Y.


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