Algérie

Le versement des salaires à découvert ordonné



Le ministère des Finances a autorisé le Trésor public à verser les salaires à découvert, jusqu'au 1er juin prochain, sans attendre le visa des services du ministère sur les états des salaires. Pour cause: les salaires du mois d'avril n'ont pas été versés à temps aux fonctionnaires de plusieurs secteurs. Cette décision, salutaire, a été prise suite au mouvement de protestation déclenché la semaine dernière, par différentes catégories de fonctionnaires afin de dénoncer le retard de plus d'une semaine dans le versement des salaires du mois d'avril. Il est à noter que le retard pour le versement du salaire occasionné du mois d'avril, coïncidait avec les préparatifs du mois de jeûne. Cela a provoqué une vive colère parmi de nombreux fonctionnaires. Ils se sont trouvés privés du salaire mensuel, en raison du retard accusé par les services de leur tutelle dans l'attente de l'approbation du budget de fonctionnement et l'achèvement et l'approbation des états de salaires, en raison des mesures de restriction sanitaires dues à la pandémie deCovid-19.
La colère des fonctionnaires a été exacerbée, d'autant plus que cela coïncide avec le mois de Ramadhan, synonyme de diverses dépenses. Certains employés, dans différents secteurs, en particulier dans l'éducation, ont eu recours à des mouvements de protestation pour réclamer leurs salaires, tandis que d'autres ont annoncé des débrayages pour la semaine prochaine et pour le même motif.
À titre d'exemple, le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs a indiqué (...) en vue de traiter toutes les questions soulevées par les imams et les employés, le règlement du salaire du mois d'avril a été assuré, en coordination avec les autorités compétentes du ministère des Finances...
Pour les enseignants de divers paliers de l'éducation, qui sont sortis dans la rue afin de réclamer leurs salaires tardifs et leurs arriérés financiers impayés, la responsabilité incombait aux directions de l'éducation qui ne sont pas intervenues auprès du Trésor public pour libérer les salaires. Cela a été fortement dénoncé par les syndicats, qui ont déploré la situation catastrophique des enseignants, qui devaient faire face aux exigences du Ramadhan, avec des poches vides et un faible pouvoir d'achat.


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