Algérie

Le verdict connu le 6 décembre



Le délibéré dans le procès de l'ex-député du FLN, Baha-Eddine Tliba, ainsi que de ses coaccusés Skander et El-Wafi, les deux fils de Djamel Ould Abbes, sera rendu le 6 décembre par la cour d'Alger. Le procureur de la République a requis dimanche, en fin de journée, le durcissement des peines prononcées en première instance, estimant que les données fournies par les accusés en audience confirment que "les éléments matériels et moraux du délit sont établis".Le représentant du ministère public a soutenu que cette affaire est "l'une des plus importantes soumises à la justice parce qu'elle concerne le plus ancien parti du pays qui est le Front de libération nationale". Et d'ajouter : "Il a été établi à travers les auditions et l'instruction que l'accusé Skander Ould Abbes avait en sa possession des dossiers de candidature et des sommes d'argent, ce qui confirme l'accusation de blanchiment d'argent. Baha-Eddine Tliba a également reconnu que Skander Ould Abbes lui a réclamé 7 milliards de centimes pour le placer en tête de liste du FLN dans la wilaya d'Annaba. Ce qui constitue la preuve des délits que la justice leur reproche."
Le parquet a demandé, en outre, à la présidente de l'audience de refuser l'ensemble des réserves des avocats quant au déroulement des procédures judiciaires dont certaines ont abouti à la saisie des biens de l'ancien député FLN. La défense avait motivé sa requête par un vice de procédure consistant au rajout des conclusions de la commission rogatoire sur la fortune de l'accusé dans le dossier judiciaire, après la fin de l'instruction. En première instance, une peine de 8 ans de prison avait été prononcée contre Baha-Eddine Tliba, la même peine contre Skander Ould Abbes et 2 ans de prison contre Bouchenak Khelladi, membre de la cellule du FLN en charge de la confection des listes électorales pour le scrutin législatif de 2017.
El-Wafi Ould Abbes avait été, quant à lui, condamné par contumace par le tribunal de Sidi M'hamed à une peine de 20 ans de détention. Un mandat d'arrêt international avait été également lancé contre lui.
Nissa H.


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