Algérie

Le vaccin pour tout le monde



Tout comme les personnes ayant accès au vaccin en priorité, comme le personnel soignant, les personnes âgées ouvrent, elles aussi, droit à cet antidote les prémunissant de la Covid-19. Ayant pris la situation en main, la direction de la santé et de la population de la wilaya d'Oran vient d'entamer l'opération de vaccination contre la Covid-19, en prodiguant ce soin tant attendu au profit des pensionnaires des maisons de personnes âgées. ces derniers sont au nombre de 190 citoyens, résidant dans les cinq structures en charge du 3e âge, de la wilaya d'Oran. C'est ce qu'a indiqué le chargé de la communication de cette direction, le docteur Youcef Boukhari, expliquant que chez «les pensionnaires, parmi les catégories vulnérables, figurent des groupes prioritaires pour cette opération vaccinale selon les recommandations du ministère de tutelle».La même source a ajouté que «cette opération a débuté, en fin de semaine, au niveau de la maison des personnes âgées de Misserghine». «Elle a concerné24 personnes», ajoute la même autorité. Cependant, le rappel du vaccin est prévu dimanche prochain, au niveau de la maison des personnes âgées, sise à Haï Essalem, ex-Saint-Hubert. Cette structure abrite nombre de pensionnaires parmi elles 53 personnes. La structure similaire de la commune d'Oran, sise à Haï ex-Gambetta, abrite, quant à elle, 83 pensionnaires. La vaccination se poursuivant, la direction de la santé a, contre toute attente, pris ses devants en se préparant à toutes les éventualités, tout en mobilisant ses effectifs pour poursuivre cette mission décidée au plus haut niveau. «Au début du mois en cours, la wilaya d'Oran a réceptionné 7 800 doses de vaccin», a ajouté le même responsable expliquant que «85% de ce quota ont été utilisés, alors qu'il est attendu la réception d'un nouveau quota du vaccin russe Spoutnik V dans les tout prochains jours». Et d'ajouter qu'«aucun effet secondaire n'a été enregistré auprès des personnes vaccinées depuis le début de la vaccination à Oran, ayant touché, jusqu'à présent, les agents du secteur de la santé et les personnes âgées, de manière particulière». «21 jours après l'injection de la première dose, 25 personnes ont reçu la deuxième dose de vaccin contre la Covid-19 à l'EHU d'Oran», a affirmé la responsable de communication près l'Ehu d'Oran, Hayet Missoum, ajoutant que «depuis le début de la campagne de vaccination à l'Etablissement hospitalo-universitaire d'Oran contre la Covid-19 le 2 février 2021, 169 personnes ont reçu une première injection». «Destinée uniquement à l'ensemble du personnel de l'EHU d'Oran, l'opération de la vaccination se déroule au niveau du service de médecine du travail de l'EHU d'Oran, d'une manière régulière et continue dans de bonnes conditions, avec une organisation un peu particulière vu la spécificité du vaccin», a-t-elle expliqué, ajoutant que «l'équipe qui se charge de l'opération de vaccination est composée de trois médecins, trois paramédicaux, deux secrétaires et gérée par le professeur Rabia Médjane, spécialiste en médecine du travail; celle-ci, indique la même source, «a assuré la formation de son équipe sur la maîtrise de tous les aspects liés aux techniques de vaccination anti-Covid-19». La responsable de la communication a affirmé que «conformément au nombre de doses de vaccin disponibles, le service de médecine du travail réalise 50 vaccinations par semaine, avec une moyenne de 10 vaccins par jour». Toutefois, ajoute-t-elle, «l'équipe de ce service est en mesure d'effectuer environ une centaine de vaccinations par jour, d'autant plus que les campagnes de vaccination font partie de ses activités ordinaires», ajoutant que «la démarche à suivre pour la sélection de la population à vacciner est basée sur des arrêtés et des communiqués officiels du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, privilégiant en premier lieu les personnes ayant un risque plus élevé d'être infectées et de développer des complications, comme les personnes âgées, les personnes obèses, ainsi que celles qui souffrent de maladies chroniques, sans omettre le personnel qui est fortement exposé au danger».


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