Algérie

Le v'u des moudjahidine Ils espèrent des gestes plus importants du président français



Le v'u des moudjahidine                                    Ils espèrent des gestes plus importants du président français
L'anciens responsables de la Fédération de France du Front de libération nationale (FLN) ont affirmé, dans une déclaration à l'APS, à la veille de la visite du président François Hollande en Algérie, qu'il s'attendaient à "des pas plus importants" du président français que celui franchi le 17 octobre dernier. Mohand-Akli Benyounès, dit "Daniel", ancien responsable de la Fédération de France du FLN dans la région de Paris, a déclaré "retenir le grand pas en avant" de Hollande (reconnaissance de la répression des manifestations du 17 octobre 1961), exprimant, à cette occasion, son espoir que "ce geste soit suivi de pas plus importants". "Je n'ai aucun ressentiment à l'égard de l'Etat français en tant que tel, mais la reconnaissance de son fait colonial en Algérie s'impose", a-t-il dit, estimant que la "France qui s'érige parfois en donneur de leçons, vis-à-vis de la Shoah, du génocide arménien risquant même de rompre les relations diplomatiques avec la Turquie, doit d'abord balayer devant sa porte". De son côté, Mohamed Ghafir, dit Moh Clichy, également membre de la Fédération de France du FLN, s'est dit, "satisfait" du "premier pas" de Hollande en reconnaissant les massacres d'Algériens il y a 51 ans dans la capitale française. "Cela pourrait augurer de la signature du traité d'amitié que les présidents français, Jacques Chirac, et algérien, Abdelaziz Bouteflika, ont appelé de leurs v'ux", a-t-il souhaité, rendant un hommage appuyé aux 4.000 membres des réseaux Jeanson et Curiel, et des autres anonymes qui avaient prêté main forte à la Révolution de novembre 1954.
L'anciens responsables de la Fédération de France du Front de libération nationale (FLN) ont affirmé, dans une déclaration à l'APS, à la veille de la visite du président François Hollande en Algérie, qu'il s'attendaient à "des pas plus importants" du président français que celui franchi le 17 octobre dernier. Mohand-Akli Benyounès, dit "Daniel", ancien responsable de la Fédération de France du FLN dans la région de Paris, a déclaré "retenir le grand pas en avant" de Hollande (reconnaissance de la répression des manifestations du 17 octobre 1961), exprimant, à cette occasion, son espoir que "ce geste soit suivi de pas plus importants". "Je n'ai aucun ressentiment à l'égard de l'Etat français en tant que tel, mais la reconnaissance de son fait colonial en Algérie s'impose", a-t-il dit, estimant que la "France qui s'érige parfois en donneur de leçons, vis-à-vis de la Shoah, du génocide arménien risquant même de rompre les relations diplomatiques avec la Turquie, doit d'abord balayer devant sa porte". De son côté, Mohamed Ghafir, dit Moh Clichy, également membre de la Fédération de France du FLN, s'est dit, "satisfait" du "premier pas" de Hollande en reconnaissant les massacres d'Algériens il y a 51 ans dans la capitale française. "Cela pourrait augurer de la signature du traité d'amitié que les présidents français, Jacques Chirac, et algérien, Abdelaziz Bouteflika, ont appelé de leurs v'ux", a-t-il souhaité, rendant un hommage appuyé aux 4.000 membres des réseaux Jeanson et Curiel, et des autres anonymes qui avaient prêté main forte à la Révolution de novembre 1954.


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