Algérie

Le tyran et les ministres (Acte 1)



Le tyran et les ministres (Acte 1)
Aujourd'hui, j'ai décidé de faire dans la cryptologie. Seule une bonne cryptanalyse pourrait révéler le contenu de ce qui suit'
Aujourd'hui, j'ai décidé de faire dans la cryptologie. Seule une bonne cryptanalyse pourrait révéler le contenu de ce qui suit' L'histoire a lieu dans un palais royal verdoyant dans lequel vivent de jeunes et beaux princes, royalement servis par le destin. Il y régnait durant longtemps, une quiétude totale et tout le monde se réjouissait des retrouvailles. Parfois, les princes étaient appelés à prendre part à des parades aux alentours du palais, mais il leur arrivait aussi d'aller guerroyer contres des ennemis lointains. Tout semblait ordonné à l'intérieur du palais et personne ne trouvait à redire, tellement le roi gâtait les princes. Un peu trop même au goût du peuple' Puis, un jour, excédé par l'ampleur du désordre qui s'installait subitement dans son palais, le roi décida de changer de gouverneur, jugé peu innovant et très vieillissant. Il en prit d'abord un qu'il débaucha d'un palais avoisinant, mais ce fut une catastrophe à tous les niveaux. Et, pour ne pas se tromper une seconde fois, le roi confia les clés du palais à un chef aux allures de potentat, dont la réputation effrayante avait dépassé les frontières les plus reculées. Ainsi, était-il au moins sûr que les princes allaient honorer sa dynastie et servir le palais aussi vaillamment que leurs ancêtres. «Je vous ai fait venir pour faire régner l'ordre par tous les moyens que vous jugerez utiles», lui a-t-il confié en lui accordant un pouvoir absolu. Le tyran ne tardera pas à enchanter le roi en arrachant plusieurs victoires en un laps de temps très court. Aucune défaite à signaler ! Ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps devenait une formalité. Cependant, tout n'était pas rose au sein du palais, puisque certains, parmi ses ministres, avaient beaucoup de mal à se faire à l'autorité nouvelle que leur imposa le tyran. Le clash fut inévitable et, ce qui devait arriver arriva. D'un commun accord, l'ensemble des ministres décidèrent de quitter le palais, exacerbés par le comportement hautain du nouveau chef. A suivre'




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