Algérie

«Le tumulte des mots» Lecture-débat au Palais de la culture



«Le tumulte des mots»                                    Lecture-débat au Palais de la culture
Une lecture-débat aura lieu le mercredi 21 novembre prochain au palais de la culture Moufdi- Zakaria. Cette manifestation est organisée par le palais en collaboration avec la troupe de Gosto Théâtre, sous le thème «Le tumulte des mots».
Une lecture-débat aura lieu le mercredi 21 novembre prochain au palais de la culture Moufdi- Zakaria. Cette manifestation est organisée par le palais en collaboration avec la troupe de Gosto Théâtre, sous le thème «Le tumulte des mots».
Cette lecture-débat se tiendra sous la direction artistique de Ziani Cherif Ayad, tandis que le texte concerné par la lecture sera tiré de l''uvre "Le mythe en héritage" de Mohamed Abbou.
Alliant le théâtre et la littérature, cette lecture-débat permettra également aux comédiens Mohamed Bendaoud et Sofiane Attia d'exprimer la palette d'émotions liée à l'histoire contée et interprétée.
En plus de mettre en avant l'esthétisme de l'exercice, la lecture-débat vise également à la réflexion grâce à un débat ouvert avec le public présent, afin de créer une interaction entre les lecteurs et l''uvre et ainsi créer un lien entre les deux.
Ziani Cherif Ayad est l'un des talents les plus sûrs des années 1980 (d'après M. Corvin, dans Le dictionnaire encyclopédique du théâtre). Il montera une vingtaine de pièces dans cette période, dont deux (Tahar Ouettar et Le cri) obtiendront, entre autres, le Grand prix de Carthage en 1987 et 1989 qui leur garantira une diffusion internationale en Europe, dans le monde arabe et en Afrique.
Après avoir été directeur artistique du Théâtre national d'Alger (1985-1988) où il a été comédien de 1971 à 1980, il fonde en 1989 la première troupe indépendante algérienne, El Qalaa (La Citadelle), avec laquelle il créera 7 pièces qui seront diffusées internationalement. Cette aventure donnera aussi naissance à une riche collaboration avec Jean-Pierre Vincent et le théâtre des Amandiers de Nanterre. En 2000, il est nommé directeur du Théâtre national algérien et est mandaté pour l'Année de l'Agérie en France. Les années noires du terrorisme interrompent ces expériences, paralysent progressivement l'expression culturelle algérienne et le poussent à l'exil. Installé en France, il participe au Festival d'Avignon en 1994 avec La répétition ou le rond-point des artistes et au Festival de Limoges avec Arrêt fixe en 1996. Directeur du TNA en 2001 (jusqu'en 2003), il y instaure un programme annuel (pour la 1re fois dans la vie de cette institution) intitulé la Saison des poètes. Le TNA reprend vie. Commissaire pour le spectacle vivant pour l'Année de l'Algérie en France (2003), il fera entrer «Nedjma» à la comédie française, jouée par de jeunes comédiens pour la plupart en formation.
Ses dernières mises en scène : «Eté de cendres» d'après le roman de A. Djemai et «Les martyrs reviennent cette semaine» d'après la nouvelle du romancier algérien Tahar Ouettar.
Cette lecture-débat se tiendra sous la direction artistique de Ziani Cherif Ayad, tandis que le texte concerné par la lecture sera tiré de l''uvre "Le mythe en héritage" de Mohamed Abbou.
Alliant le théâtre et la littérature, cette lecture-débat permettra également aux comédiens Mohamed Bendaoud et Sofiane Attia d'exprimer la palette d'émotions liée à l'histoire contée et interprétée.
En plus de mettre en avant l'esthétisme de l'exercice, la lecture-débat vise également à la réflexion grâce à un débat ouvert avec le public présent, afin de créer une interaction entre les lecteurs et l''uvre et ainsi créer un lien entre les deux.
Ziani Cherif Ayad est l'un des talents les plus sûrs des années 1980 (d'après M. Corvin, dans Le dictionnaire encyclopédique du théâtre). Il montera une vingtaine de pièces dans cette période, dont deux (Tahar Ouettar et Le cri) obtiendront, entre autres, le Grand prix de Carthage en 1987 et 1989 qui leur garantira une diffusion internationale en Europe, dans le monde arabe et en Afrique.
Après avoir été directeur artistique du Théâtre national d'Alger (1985-1988) où il a été comédien de 1971 à 1980, il fonde en 1989 la première troupe indépendante algérienne, El Qalaa (La Citadelle), avec laquelle il créera 7 pièces qui seront diffusées internationalement. Cette aventure donnera aussi naissance à une riche collaboration avec Jean-Pierre Vincent et le théâtre des Amandiers de Nanterre. En 2000, il est nommé directeur du Théâtre national algérien et est mandaté pour l'Année de l'Agérie en France. Les années noires du terrorisme interrompent ces expériences, paralysent progressivement l'expression culturelle algérienne et le poussent à l'exil. Installé en France, il participe au Festival d'Avignon en 1994 avec La répétition ou le rond-point des artistes et au Festival de Limoges avec Arrêt fixe en 1996. Directeur du TNA en 2001 (jusqu'en 2003), il y instaure un programme annuel (pour la 1re fois dans la vie de cette institution) intitulé la Saison des poètes. Le TNA reprend vie. Commissaire pour le spectacle vivant pour l'Année de l'Algérie en France (2003), il fera entrer «Nedjma» à la comédie française, jouée par de jeunes comédiens pour la plupart en formation.
Ses dernières mises en scène : «Eté de cendres» d'après le roman de A. Djemai et «Les martyrs reviennent cette semaine» d'après la nouvelle du romancier algérien Tahar Ouettar.


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