Algérie

Le "tsunami" n'a pas eu lieu



Le
Accalmie sur les marchésDes prix presque raisonnables pour quantité de produits de saison.Oui, on peut dire effectivement que le «tsunami» sur les marchés n'a pas eu lieu. Diverses raisons nous ont permis de le constater. La profusion des denrées sur les étals, des prix relativement «raisonnables», une clientèle avertie et mieux disciplinée dans son approche de par les multiples autres dépenses auxquelles elle doit faire face. Il s'agit, comme déjà énumérées dans nos colonnes, qui des redevances d'électricité et de gaz à régler, qui de mensualités à l'Aadl à honorer, qui de la frénésie des achats d'appareils ménagers soutenus par des facilités de paiement...Les plus prudents pensent aussi aux fêtes familiales prochaines et leur horde de cadeaux onéreux, de toilettes coûteuses et de gâteaux chers au vu du prix des amandes indispensables pour la confection de nos gâteaux traditionnels, qui a atteint le summum avec ses 1800 DA/kg car importées en devises fortes. D'autres encore se sont engagés pour l'achat d'un véhicule à tempérament...Ce sont là autant de dépenses à venir qui grèvent potentiellement les programmes de budgets, déjà faibles, des ménages algériens dans tout leur ensemble.Ces facteurs concrets de prudence ont fait de cette rentrée du mois de jeûne du Ramadhan un instant à tout le moins «franchissable», malgré certaines failles concernant quelques denrées, les viandes notamment, ou encore le manque de marchandise découlant d'une saison peu arrosée quand même mais compensée quelque peu par des produits de serre qui ne sont pas toujours abordables quant aux prix pratiqués. Ce manque de pluviométrie suffisante a provoqué aussi une légère hausse des produits de saison comme la tomate dont les prix ne cessent de grimper de 40 DA/kg il y a moins de quinze jours à 120/140 DA/kg, ou encore comme le chou-fleur qui est cédé à 100 DA le kg. Il a été relevé partout dans nos marchés les prix à la hausse de l'oignon frais, qui ne l'est plus du reste depuis quelque temps.Ailleurs que dans la capitale, même topo. Ainsi, à Tizi Ouzou par exemple les citoyens habitués à la flambée des prix à chaque arrivée du Ramadhan, ont été quelque peu surpris, hier, par des prix «relativement abordables» des fruits et légumes même si les prix des viandes rouges et blanches ont augmenté, rapporte un média.Si la viande blanche, le poulet dont la chair est fort appréciée et beaucoup consommée pendant le Ramadhan pour la préparation de certains plats dits «légers», a connu une hausse minime passant de 280 à 320 DA/kg, les viandes rouges, quant à elles, sont restées à un prix plutôt stable n'était-ce le coût de la viande ovine qui a grimpé comme chaque année en cette période de large consommation conformément aux habitudes alimentaires de notre pays.Ce qui est sûr, c'est que ces prix qui ont affiché une hausse durant le premier week-end du Ramadhan, ont fini par enregistrer une certaine baisse dès lundi dernier après que les marchés de gros furent inondés de légumes frais et de fruits de saison. Les prochains jours pourraient connaître un déclin des prix comme constaté lors des précédents mois de jeûne, estiment marchands et consommateurs.


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