Algérie

Le TRS sans le sou



D’autant plus que ce «sérum» n’est, faute de projet économique sérieux, qu’un palliatif devant atténuer pour un moment les effets de cet énième «éternuement». Lorsque le nerf de la guerre fait défaut au Taradji Riadhi de Sétif, qui est non seulement le porte-flambeau du handball sétifien, mais une association omnisports constituée de plus de 400 jeunes garçons et filles, ces mêmes responsables font la sourde oreille, sachant  que le TRS, qui a raté pour les mêmes faits et causes, les play-off, ne dispose  pas de boîte de résonance pour exercer une pression qui rapporte gros. Même s’il n’a  pas le sou pour continuer l’aventure de la coupe d’Algérie et le programme de la poule des play-down, le TRS, qui n’intéresse apparemment pas les «sponsors», lesquels n’ouvrent les robinets qu’aux médiatisés, appuyés à coups de milliards, se bat contre l’indifférence des uns et le mépris des autres. Disposant, faut-il le rappeler, de champions d’Algérie en boxe, ce club qui n’exige pas les milliards offerts aux éternels privilégiés, mais uniquement quelques liasses pour faire tourner ses équipes de handball, basket-ball, judo et boxe, continue encore et toujours de fonctionner grâce à la pugnacité de son collectif, qui n’est pas disposé à baisser les bras.
Mêmes les squelettiques subventions du budget primitif de la commune et du fonds de wilaya au titre de l’année 2011, se font toujours désirer, alors que le TRS tourne sans le sou.                  


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