Algérie

Le tropisme du cancer


Saïd Sadi, président à vie du RCD, a peut-être raison quand il dit que le régime est en phase terminale. Un cancéreux en fin de vie, alité mais acariâtre, grincheux et exigeant, en dehors des réalités mais bien là, à embêter toute sa famille qui elle, n'attend que la fin pour soulager le malade et se délivrer de ce fardeau. Dans le cas d'un cancer, ce qui est le cas pour le système algérien, une phase terminale peut durer longtemps, surtout lorsque le malade est riche et qu'il peut se faire traiter dans les meilleurs hôpitaux étrangers, étant à ce point atteint qu'il n'a pas su se construire un hôpital dans son propre pays pour se faire soigner rapidement, à quelques mètres de sa maison blindée. Combien de temps faut-il pour mourir ' Quelques traitements existent aujourd'hui pour maintenir en vie un cancéreux. Même malade, le système sait se régénérer, en buvant du jus de pétrole chaque matin, se douchant au gaz de ville et en se faisant greffer des organes d'enfants, voire, pour un nombre important de dirigeants, en se baignant directement dans des fontaines de jouvence par l'intermédiaire de toutes ces jolies jeunes filles attirées par l'argent, la puissance et l'impunité.Si cliniquement, ce cancer a été diagnostiqué il y a longtemps et son incapacité théorique à assurer un fonctionnement sain soulignée par les meilleurs spécialistes depuis au moins 30 ans, des métastases ont surgi un peu partout, dans tous les domaines, éducation, justice, santé, sport ou culture, créant un grand corps malade de tous ses organes, corruption généralisée, inertie totale et féodalisme global. Le paradoxe est là, ces métastases auraient dû le tuer mais ce sont elles qui maintiennent le corps en vie, empêchant les cellules saines de se développer. Que faire ' Amputer. D'abord la tête, bien sûr. Puis le reste, puis brûler le corps. Puis planter des enfants propres.
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