Le trophée africain pour valider les bilans

Seule ombre au tableau, l'affaire Alcaraz et l'absence de candidat algérien pour le comité exécutif de la CAF.C'est aujourd'hui que se tiendra l'assemblée générale ordinaire de la Fédération algérienne de football à l'hôtel Sheraton. L'ordre du jour de cette assemblée portera sur 11 points, dont l'approbation du procès-verbal de l'AGO du 2 mai 2019, la présentation et l'approbation du rapport portant bilan moral d'activité de l'exercice 2019, la présentation du bilan financier de l'exercice 2019 et la présentation et l'approbation du budget prévisionnel pour l'exercice 2020.
Il faut dire que le bilan moral de l'année dernière devrait passer comme une lettre à la poste. L'année 2019 a été positive pour la Fédération algérienne de football grâce à la consécration de la sélection nationale du titre africain lors de la phase finale de la CAN 2019, qui s'est déroulée en terre égyptienne.
Une consécration intervenue trente ans après avoir décroché le premier titre africain de l'histoire de l'EN. C'est dire qu'il n'y a rien à dire concernant le bilan moral de la FAF, à la faveur du parcours somptueux des Verts qui occupent désormais la 30e place au dernier classement FIFA du mois d'octobre, publié jeudi par l'instance mondiale.
Les bons résultats des coéquipiers de Ryad Mahrez lors des derniers matchs amicaux du mois d'octobre face au Nigeria (1-0) et au Mexique (2-2) ont permis aux Verts de grimper de la 35e à la 30e place au classement mondial, et à la troisième place au classement africain après le Sénégal (21e mondial) et la Tunisie (26e).
Il sera aussi question du bilan financier de la fédération de la FAF. Et, là aussi, la haute instance fédérale devrait présenter un bilan positif eu égard à la bonne santé financière en dépit d'une conjoncture pécuniaire délicate. En revanche, quelques griefs sont retenus contre la gestion de la FAF, notamment au sujet de l'affaire de l'ancien sélectionneur national Lucaz Alcaraz, limogé en 2017 suite à l'échec des Verts à se qualifier pour le Mondial 2018.
Alcaraz, estimant qu'il a été limogé abusivement par la Fédération algérienne de football, a déposé un recours à la FIFA pour le rétablir dans ses droits. Cette dernière, dans une correspondance envoyée à la FAF en septembre 2019, avait livré son verdict.
Elle a obligé la FAF à dédommager Alcaraz à hauteur de 1,5 million d'euros, plus les majorations, soit plus de 30 milliards de centimes. La Fédération algérienne de football avait annoncé que cette décision n'était pas définitive et qu'un recours avait été introduit au niveau du TAS de Lausanne, dont le verdict n'est pas encore connu. L'autre point noir n'est autre que l'absence de représentativité au niveau des instances africaines, à savoir la CAF.
Pour la seconde fois, l'Algérie n'aura pas de candidat pour l'élection du comité exécutif de la CAF, puisque la seule place encore en jeu est vouée au président de la Fédération tunisienne, Wadie Jary. Il est utile de signaler que la Fédération algérienne de football (FAF) exige aux membres de l'AG de se munir d'un test PCR (72h) afin de prendre part aux travaux de ladite assemblée, qui verra la participation des représentants des clubs de la Ligue 1, à savoir les 32 clubs de l'exercice 2019-2020.

Nazim T.