L'affaire de l'immobilier connue désormais sous le nom de l'affaire Djebbar était, hier, au programme du tribunal de Batna.
Le juge, chargé du suivi de ce dossier qui a défrayé la chronique au sein de la population de Batna, a pris son mal en patience et a écouté pas moins de 409 personnes, toutes victimes de l'arnaque opérée par l'agent immobilier Farouk Djebbar. Il décidé d'ajourner le jugement pour le 19 mars prochain sur demande de la défense. Pour rappel, 554 personnes alléchées par un projet de promotion immobilière, proposé par l'agent en question, ont accouru pour déposer le premier apport.
Le promoteur a retiré le magot du compte CNEP ouvert pour le projet et s'est éclipsé, sans laisser de trace. De fil en aiguille, la justice a fini par prouver l'implication de plusieurs parties y compris des employés de la CNEP. Les victimes, parmi lesquelles se trouvent des enseignants, des cadres, des policiers, des gendarmes et autres, ne savent plus où donner de la tête. Ils se sont rassemblés à maintes reprises devant la wilaya, ont demandé à voir le chef de daïra et se sont même adressés au directeur de l'AADL en vue d'une éventuelle.
Leur représentant, Bachir Bedar a tant bien que mal sélectionné une liste de 120 personnes qu'il a soumise au directeur de l'AADL pour bénéficier des prochaines livraisons. «Ces 120 personnes sont celles qui nécessitent le plus d'être logées», nous a-t-il expliqué. Selon ce dernier, le directeur de l'AADL a donné son accord de principe à condition que le wali lui donne le feu vert.
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Posté Le : 13/03/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Lounes Gribissa
Source : www.elwatan.com