Algérie

Le trésorier principal de l’agence OPGI de Hussein Dey condamné


7 ans de prison pour le détournement de 2,4 milliards «Sept ans de prison ferme et une amende de 50 millions de centimes.» Tel est le verdict prononcé hier par le tribunal criminel près la Cour d’Alger à l’encontre du trésorier principal de l’agence OPGI de Hussein Dey qui était poursuivi pour le détournement de plus de 2,4 milliards de centimes. Le tribunal a également condamné Ch.R. à la restitution du montant détourné de l’agence OPGI de Hussein Dey où il occupait le poste de trésorier principal de 1999 à 2002. Il ressort de l’arrêt de renvoi que le montant détourné a été estimé par un expert comptable, désigné par le juge d’instruction, après qu’une plainte a été déposée par l’OPGI sur la base d’une faille découverte dans les comptes de recouvrement. Il ressort justement, dans le rapport de l’expert, que Ch.R. falsifiait des copies de bons de recouvrement en y minimisant les montants perçus ainsi que la valeur des coûts d’exploitation. Cela dit, le mis en cause a nié les faits qui lui sont reprochés lors de son interrogatoire en justifiant les failles comptables découvertes par «la mauvaise gestion administrative». Tentant de se disculper, il soutiendra que l’écart relevé entre les montants inscrits sur les bons de recouvrement et l’argent déposé à la banque s’explique par le fait qu’il prélevait des sommes d’argent pour couvrir les frais et besoins de l’agence OPGI. S’appuyant donc sur cet argument, il plaidera l’innocence non sans mettre en avant l’avis de la commission de contrôle financier qui confirmait l’exactitude des comptes effectués. La défense mettra sur la balance le fait que cette somme colossale d’argent ne pouvait être détournée par une seule personne en mettant aussi en exergue que Ch.R. a occupé ce poste important alors qu’il n’avait pas les qualifications requises, sous-entendant certainement que l’argent a été détourné à son insu. Quant au représentant du ministère public, Ch.R. était responsable des documents qui étaient à sa charge, requerrant ainsi 15 ans de prison ferme à son encontre, en soulignant que le nom de l’inculpé figure dans une autre affaire de falsification d’acte de vente d’un appartement. F. Kadache
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