Avec les facilités de crédits bancaires octroyés par l'Etat aux entrepreneurs et industriels, notamment aux jeunes diplômés porteurs de projets, beaucoup de petites et moyennes entreprises ont vu le jour partout à travers l'Algérie. Elles ont permis de créer de l'activité économique et de l'emploi pour les hommes et femmes en âge de travailler.Si ces ateliers et unités de production de biens et de services ont contribué à faire reculer le chômage en Algérie, il n'en demeure pas moins que beaucoup de travailleurs ne sont pas affiliés à la sécurité sociale et par conséquent en situation précaire tant pour eux et que pour leurs familles.
Non déclarés à la sécurité sociale, ses travailleurs ne bénéficient pas d'allocations familiales, de soins médicaux, de remboursement de frais médicaux, de congés de maladie, de risques d'accident de travail et ils n'ouvrent pas droit à la retraite une fois l'âge légal atteint.
Si aucune solution n'est trouvée rapidement, cette situation continuera à porter préjudices tant aux caisses nationale d'assurances et de retraites qu'aux aux travailleurs eux-mêmes ainsi qu'à leurs familles. Ces préjudices risquent de déstabiliser financièrement les caisses de sécurité sociale et de retraites et les travailleurs non affiliés se retrouveront sans revenus après cessation d'activité pour raison d'âge.
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Posté Le : 23/08/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rachid Sebbah
Source : www.setif.info