Algérie

Le transport, une souffrance qui dure Nouvelle ville Massinissa



Le transport, une souffrance qui dure Nouvelle ville Massinissa
Le calvaire des habitants dure déjà depuis plusieurs années, malgré les promesses des responsables de la wilaya et ceux du secteur des transports.Je dois déjà être devant l'arrêt de bus avant 7h du matin sinon je risque de rater le bus d'El Khroub où je dois prendre un autre pour la nouvelle ville Ali Mendjeli où je travaille», s'exprime Issam, un père de famille résidant à la nouvelle ville Massinissa qui affirme que la majorité des habitants souffrent d'un problème de transport devenu chronique depuis plusieurs années. «Il n'y a pas suffisamment de bus qui desservent le centre-ville de Constantine, alors que ceux qui travaillent dans des cités un peu éloignées comme Boussouf, ils doivent faire un véritable marathon de relais pour arriver à l'heure», poursuit-il. A la nouvelle ville Massinissa, située à l'écart de la RN3, dotée de toutes les infrastructures nécessaires et où il fait quand même bon vivre par rapport à la mégacité de Ali Mendjeli, le nombre d'habitants ne cesse de grimper, avec l'arrivée de nouveaux locataires, que ce soit ceux de l'auto-construction ou ceux ayant été relogés dans le cadre de l'éradication de l'habitat précaire.
Une population qui dépasse largement les 20 000 âmes mais qui se trouve confrontée quotidiennement à cet épineux problème qui dure depuis près de huit ans.Une période durant laquelle cette grande cité n'a même pas bénéficié d'un plan de transport capable de couvrir les besoins de ses habitants. «Malgré cela, les bus affectés à cette destination dont la plupart sont la propriété de privés demeurent insuffisants, alors nous avons demandé un renforcement par ceux mobilisés par l'ETC, avec l'ouverture de nouvelles lignes notamment vers la partie ouest de Constantine», réclament des habitants. Pour ces derniers, les conditions dans lesquelles ils empruntent les bus dans la station du pont Sidi Rached demeurent éprouvantes surtout pour la gent féminine, avec ces bousculades qui attirent les adeptes du pickpocket. «Nous éprouvons d'énormes difficultés pour rejoindre nos domiciles en fin d'après-midi ; il suffit de voir les longues files qui se forment chaque jour devant l'hôtel Cirta et tout au long de l'avenue Rahmani Achour», disent-ils. Les habitants de Massinissa attendent toujours la concrétisation des promesses des autorités de la ville d'El Khroub, dont ils dépendent administrativement, et celles des responsables de la wilaya pour connaître une fin à ce calvaire.
Même les taxis assurant cette destination sont très insuffisants pour couvrir la demande. «La majorité de ces chauffeurs n'assurent la liaison avec la ville que tôt le matin et tard le soir, car une fois à Constantine, ils préfèrent couvrir les destinations des banlieues et autres cités et ne reviennent plus à Massinissa», nous confie un chauffeur de taxi. Dans ces conditions, bon nombre de résidants ont choisi de conclure une sorte de contrat avec des fraudeurs occasionnels qui demeurent les seuls à assurer périodiquement ce voyage, tout en respectant les horaires de sortie des travailleurs. Cela semble arranger tout le monde sauf que les fraudeurs qui travaillent, il faut le dire, d'une manière illégale et clandestine, se trouvent souvent confrontés au problème du stationnement en centre-ville mais aussi à la traque de policiers et des chauffeurs de taxis «réglos». Mais tout cela se fait au détriment des bourses moyennes qui se trouvent ruinées à la fin du mois.


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