Le transport public urbain dans toutes les wilayas avant la fin de l'année Selon Saïda Belbouab, directrice du transport urbain au ministère des Transports

La généralisation du transport urbain public au niveau national va se faire avant la fin de l'année. «Actuellement, nous avons créé des établissements de transport urbain dans 43 wilayas et il reste encore Laghouat, Illizi, Médéa, Aïn Defla et Tarf, que nous comptons doter en ce moyen de transport avant la fin de l'année en cours», a affirmé, dimanche, Saïda Belbouab
, directrice du transport urbain au ministère des Transports, en marge de la mise en service de l'établissement de transport urbain de Mila, par Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, qui assure l'intérim du ministre des Transports. «Nous sommes en train d'aménager les sites et les bâtiments administratifs pour accueillir le personnel et le matériel de ces établissements ainsi que la livraison des bus par la Société nationale de véhicules industriels (SNVI)», a-t-elle ajouté.
La wilaya de Mila a été dotée de 10 bus en attendant de recevoir 5 autres dans les jours à venir. Les autres wilayas sont dotées différemment selon la superficie et la densité populaire. «Cela va entre 10 et 50 bus pour chaque wilaya. L'Etusa d'Alger compte 654 bus», a-t-elle ajouté. Au total, 1422 bus assurant le service public du transport urbain sont actuellement en circulation. Un chiffre appelé à la hausse avec l'ouverture de nouveaux établissements.
Selon Mme Belbouab, ce type de transport présente un certain nombre d'avantages aux usagers dans la mesure où les bus desservent des destinations et des horaires qui ne sont pas assurés par le service privé de transport urbain. «Il y a la régularité et la sécurité», dira t-elle.
A propos de rentabilité, notre interlocutrice affirme que «ce service n'est pas rentable financièrement mais il est au plan économique». Elle citera l'exemple de l'Etusa d'Alger qui continue de bénéficier du soutien de l'Etat pour son fonctionnement en dépit de l'importance de son réseau mais aussi du nombre de passagers. «Cette entreprise a été dotée de 923 millions de dinars l'an dernier pour se maintenir», a fait savoir Mme Belbouab.