Algérie

Le transport en commun, le grand calvaire des citoyens



Summum de l’ineptie, des lignes à 3 terminus La qualité des services assurés par les opérateurs privés du secteur du transport urbain n’a pas bougé d’un iota. La tendance serait plutôt à la décadence dans ce secteur névralgique, une dégradation continue que seul le simple usager semble percevoir et subir au quotidien. Jusqu’à présent, aucune action concrète, visant à améliorer un tant soit peu la situation, n’a été entreprise par les services compétents. Le génie des fraudeurs est toujours en œuvre, après qu’il a atteint son summum suite au comportement belliqueux des receveurs de bus, l’excès de vitesse et les tours de manège offerts par les chauffards, les arrêts intempestifs à chaque coin de rue pour embarquer les usagers occasionnels et les heures d’attente dans les quais, voilà qu’il touche son paroxysme à présent, puisque les opérateurs privés du secteur du transport ont inventé récemment une énième ineptie. Il s’agit des terminus intermédiaires opérés dans les dessertes qu’ils exploitent. Ainsi, des lignes comme celles du 49, 4G, 28 et 31 sont devenues des dessertes à 3 terminus. L’intérêt pécuniaire a fait que de tels agissements apparaissent et vérifier cet état de fait n’est pas une tâche ardue. Il suffit de se rendre au niveau de la gare routière des Castors pour ce qui est du 4G, à la mosquée Ahmed Ibn Hanbel pour le 49, et aux HLM pour la ligne 31, pour constater de visu les files d’attente des engins stationnés anarchiquement aux abords de la route, pour les besoins de ce qu’ils appellent «le remplissage». Ce genre d’actions a totalement déséquilibré ces lignes de transport, les séparant en deux segments distincts, dont l’un est surchargé en véhicules et l’autre presque vide. Les quelques opérateurs respectant encore leur itinéraire se retrouvent de ce fait, en train de faire face à une forte affluence des usagers voulant rejoindre les terminus initialement prévus pour ces lignes de transport. D’ailleurs, ces derniers ont maintes fois manifesté leur désarroi quant à cette situation pénalisante. Pour couronner le tout, cet état de fait a donné naissance à d’autres lignes de transport fantômes exploitées par des «clandestins». «les clandestins sont un mal nécessaire», dira un habitant du quartier dit La Poste et sis à proximité du Douar Belgaïd. D’autres transporteurs activant au noir n’ont pas eu la chance d’être agréés bien qu’ils soient indispensables aux usagers, notamment le soir après que les bus ont comptabilisé leur recette, ces derniers n’ont pas hésité à booster les services de police pour les rayer des lignes de Petit Lac (13 bis), et Chteïbo. R. Benchikh


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