Le transport en commun défaillant

Les usagers de la station Battoir revendiquent l'aménagement de stations de bus et de taxis pour faciliter leurs transports quotidiens vers la ville de Relizane.Cette situation n'est pas nouvelle pour les citoyens de cette ville. Ces derniers réclament, en effet, l'aménagement de stations pour les bus de transport inter-urbain et des taxis sur les lignes, passant par la cité Dallasse et la cité Bermadia, pour permettre aux transporteurs de marquer les arrêts et les prendre en charge. Les citoyens en question indiquent qu'ils rencontrent beaucoup de difficultés pour rallier le chef-lieu de wilaya Relizane vu que le nombre des bus publics et ceux des opérateurs privés sont très insuffisants pour répondre à la forte demande des habitants de cette proche banlieue qui se rendent quotidiennement à la grande cité. Un des citoyens confirme toutefois qu'«il nous arrive, souvent, de rester sur le carreau à guetter un éventuel moyen de transport car les bus et taxis qui arrivent affichent souvent complets et ne s'arrêtent pas. Et pour ce qui est du transport en commun concernant les lignes intérieures de la commune de Relizane, il est à noter que la ligne reliant le quartier Bermadia se situe à quelque 6 km du centre-ville tout cela pour signaler le manque d'opérateurs de transport assurant ces lignes intérieures, comme signaler par les habitants de cette localité. En plus de cette situation, les mêmes taxieurs et les fraudeurs à cause de l'état désastreux de la route qui y conduit refusent de transporter les usagers. Nos interlocuteurs ajoutent que la commune est parfaitement au courant du problème et les responsables communaux savent bien que la cause de l'isolement des quartiers de la ville de Relizane et la dégradation avancée des chaussées. Mais, malheureusement, rien n'a été fait pour remédier à cet état de fait qui pénalise les citoyens, souligne un représentant d'une association de quartier. Sachant que la saison hivernale a lourdement affecté la circulation des citoyens de Bermadia obligés, qu'ils sont, de parcourir à pied, le trajet de trois kilomètres les séparant du centre-ville pour décrocher une place dans les transports en commun.