Le train est passé

On ne peut s'empêcher de penser à l'Algérie à l'ouverture de la CAN-2012. Notre pays n'est pas de la fête. Cette dernière est exclusivement réservée aux autres pays africains. Quelqu'un a dit un jour, que la Coupe d'Afrique des nations sans l'Algérie, c'est comme la Coupe du monde sans le Brésil.
C'était il y a longtemps ou je ne me rappelle plus pour paraphraser Jacques Brel. Notre pays était considéré comme un monstre du football africain et sa présence était inéluctable pour que la fête soit complète. Son absence passe aujourd'hui sous silence. Il n'est plus une nation de football et même s'il lui arrive de faire des incursions dans une CAN, il rentre ensuite dans ses petits souliers. Pourquoi est-il arrivé à cette situation ' On peut disserter longuement sur cette question mais il est préférable d'en faire l'impasse et de parler plutôt de ces petits pays africains, sans moyens conséquents mais qui défraient la chronique. La Guinée équatoriale, ce pays de 28 051 km2, sans ressources conséquentes, est, avec le Gabon, non seulement le pays organisateur de cette CAN mais aussi, elle a produit un football de qualité en match d'ouverture contre la Libye qu'elle a d'ailleurs battue sur le score de (1-0). La Guinée équatoriale est un exemple parmi tant d'autres pays africains similaires qui, en matière de football, ont fait un bond considérable contrairement à l'Algérie qui fait du sur place si elle ne régresse pas. Notre pays est presque 90 fois plus vaste que ce petit pays et autant que certains autres présents à la fête, mais il en est presque toujours absent ou présent par intermittence. On a eu un pincement au c'ur à l'ouverture de la CAN et on s'est tellement posé de questions qu'on s'est perdu en conjectures et en spéculations. Car il suffit juste d'une seule réponse pour élucider le mystère. Les autres pays travaillent d'arrache-pied pour développer leur football, le nôtre se contente de voir le train passer.