Algérie

«Le train est en marche»


Dressant un large tour d'horizon sur l'état de santé de l'économie nationale, lors de la clôture des Journées de l'Entrepreneuriat organisées par le Conseil du renouveau économique algérien (CREA), le Président Tebboune est revenu, avec force détails, sur un « paradoxe » typiquement algérien. « Le secteur privé est financé à hauteur de 84% par des capitaux publics, cela doit cesser parce qu'il s'agit d'une réalité qui va à contresens de l'Algérie que nous voulons construire pour nos enfants », a déclaré le chef de l'Etat.Ce dernier a justement annoncé, dans la foulée, le lancement prochain de l'opération d'ouverture, à hauteur de 30%, du capital de deux banques publiques aux investisseurs du secteur privé. Autre « anomalie » relevée par le président de la République, celle des start-ups qui « normalement doivent être financées par le capital privé, or chez nous, ces jeunes entreprises innovantes sont à la charge de l'Etat pour plus de 70%, et ce pour des raisons que tout le monde connait », a-t-il fait remarquer. Fidèle à sa philosophie économique, le chef de l'Etat a rappelé que c'est le tissu des PME-PMI qui doit constituer la sève nourricière de la machine économique nationale. Le Président Tebboune a tenu à rassurer les opérateurs économiques et les porteurs de projets du soutien total de l'Etat, « notamment ceux destinés à assurer la sécurité alimentaire du pays », a-t-il promis. « L'Algérie d'aujourd'hui n'est pas celle d'hier, beaucoup de choses ont changé dans le pays et dans le bon sens », a assuré le président de la République. « Le pays a atteint le point de non-retour pour défendre farouchement sa souveraineté», rappelant la volonté de l'Etat de sévir «contre toutes les formes de dérive qui ont accablé l'économie nationale, par le passé, et coûté des milliards de dollars au Trésor public», soulignant que «la lutte contre les formes de dérive qui ont accablé l'économie nationale et coûté des sommes colossales au Trésor public, a été parmi les défis que nous avons relevés avec conviction».
Tebboune a encore rappelé aux mémoires oublieuses que «certaines parties, nostalgiques du passé douloureux qu'a vécu le pays pensent pouvoir faire pression sur l'Etat et sur ses politiques économiques, le train est en marche et rien ne peut l'arrêter», a-t-il tranché.
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