Algérie

«Le train de l'Orient» s'arrête au grand Bassin



Le public de Sahridj Bedda a eu droit samedi soir à un spectacle haut en couleur donné dans le cadre du festival culturel international des danses populaires et folkloriques qui se déroule du 12 au 18 juillet. En guise de lever de rideau, une ouverture rythmée avec force percussion dédiée par la troupe musicale irakienne «El Basria». Avant de céder la scène à un montage chorégraphique signé Tal'at Simaoui et exécuté par le groupe Akito sous le libellé «Qitar charq yahmilou slam» (Le train de la paix de l'Orient). A son «bord», des artistes irakiens dont Mohenned Hawaz et Hichem Chellal, iraniens et suédois (fusion). Comme prélude, un hymne à Baghad «Djina min baghdad» chanté en chÅ“ur sous la direction de l'homme orchestre irakien (chanteur animateur) Omar Dia'Eddine. Puis défilera sur la scène agrémentée de jeux de lumière et de fumée artificielle une série de tableaux chorégraphiques intitulés «A'sta» (poésie), «El bahr» (pêcheurs), «Odyssia» (danse hindoue) exécutée par une Suédoise, Anette, «Souani» (plateaux), «Oum el oud» (danse irakienne exécutée par trois Suédoises et une Irakienne signée Hana' Abdelali). Avant de quitter la scène et après avoir transmis le message de vÅ“ux de «Baghda Essalam», Omar Dia' Eddine chantera «Hada el iraqi la'iba bima la'ibate» et «Chabakani el hawa», comme il ne manquera pas de rendre un hommage au dramaturge de Mostaganem Djilali Boudjemaâ (son ami) à qui il dédiera «Kadhab» (Menteur).

 Salima l'ambiancieuse lui offrira un cadeau et dotera» à cette occasion Akito du drapeau algérien sous des ovations «One, two, tree, viva l'Algérie» reprises par les artistes… Réda Benosman, prêté pour la circonstance par la radio locale, prendra le relais (la place de Omar) pour la deuxième partie de la soirée qui sera animée par la troupe iranienne «Lyan» de Boucharh avec Mohsen Charifane à la cornemuse et un groupe de l'Ahaggar (Tamanrasset). A noter au passage qu'un «incident» technique s'était produit la veille lorsque le pantalon d'un danseur turc tomba malencontreusement par terre.

 Une scène qui provoqua plus d'hilarité que l'indignation parmi le public qui recevra par la suite des excuses du responsable de la troupe (On ignore la réaction de l'ambassadeur de l'Inde présent à la soirée). Il convient de signaler que 17 pays participent à ce festival, à savoir le Sénégal, Maroc, Tchad, Bahreïn, Niger, Bulgarie, Palestine, Madagascar, Turquie, Jordanie, Suède, Irak, Iran et Espagne, le Mexique, la Russie et la Tunisie, qui avaient défilé en ouverture à travers la ville. Enfin, il faut mentionner que cette 7è édition présente une double particularité au plan organisationnel. Primo : ce festival se tient concomitamment à Tlemcen (à la faveur de la manifestation de 2011) et à Sidi Bel Abbès (wilaya organisatrice des autres éditions); secundo : le programme des spectacles est dispatché sur deux sites : le grand Bassin et le nouveau théâtre de verdure de Koudia où s'est déroulée la cérémonie d'ouverture. «Ce festival sera un moyen de dialogue culturel et de civilisations et une passerelle entre les peuples et les cultures, espace d'échange et d'enrichissement mutuel mettant en valeur la convivialité, la fraternité et la tolérance», avait souligné à cette occasion Mme Halima Hankour, commissaire du FCIDP.




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