Algérie

Le trafic de marchandises vers l'Algérie en forte chute



Le trafic de marchandises vers l'Algérie en forte chute
Le trafic de marchandises du port de Marseille (sud-est de la France) vers l'Algérie est fortement pénalisé, depuis début août, par de nouvelles mesures du gouvernement algérien « destinées à freiner les importations », a déploré hier l'Union maritime et fluviale (UMF). L'UMF, qui représente les entreprises du secteur portuaire, vient d'adresser une lettre à la secrétaire d'Etat française au Commerce, Anne-Marie Idrac, pour faire part de « l'inquiétude des professionnels français travaillant avec l'Algérie ». Alger a adopté, fin juillet, une loi de finances complémentaire qui durcit les modalités d'importation des marchandises et interdit de faire entrer des engins de travaux publics d'occasion, « pièce maîtresse » des échanges entre les deux pays, selon l'UMF. Ces mesures « menacent directement l'activité dans les bassins est de nombre de nos adhérents », poursuit-elle, précisant que 35 à 40% du trafic y est destiné à l'Algérie. Le chiffre d'affaires de certaines sociétés dépend même à 75% de ces exportations.« Les 4/5 du trafic ont disparu », a déclaré un porte-parole de l'organisation patronale à l'AFP, citant notamment l'exemple de la compagnie maritime Marfret. Interrogé, le directeur général de Marfret, Bernard Vidil, évoque un « recul massif » de l'activité, soulignant que « sur le port, c'est le désarroi total ». « Des marchandises sont bloquées », a-t-on confirmé au Grand port maritime de Marseille (GPMM). En 2008, les échanges entre le port de Marseille-Fos et l'Algérie, son troisième partenaire, avaient progressé de 8% pour totaliser 8,7 millions de tonnes, soit 9% du trafic global du port. L'UMF souhaite que la France « entame des négociations pour que soient trouvées des solutions intermédiaires à ces mesures radicales qui pénalisent l'Algérie comme la France ».


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