Algérie

Le "tout répressif" ne suffit pas



Le
L'hécatombe est au quotidien. Le nombre de morts sur les routes dépasse les 4.000. L'Algérie reste classée parmi les premiers pays où le nombre de décès est le plus élevé.L'hécatombe est au quotidien. Le nombre de morts sur les routes dépasse les 4.000. L'Algérie reste classée parmi les premiers pays où le nombre de décès est le plus élevé.Les statistiques ne manquent pas de signaler la dangerosité des routes algériennes. L'indice le plus ahurissant est celui de 473 morts durant le mois d'août avec un nombre de blessés élevés se situant à 1.250. De quoi tirer la sonnette d'alarme face à un « terrorisme routier » qui ne dit pas son nom.Les enquêtes de la Gendarmerie nationale et la DGSN mettent en cause le facteur humain responsable à 82 % des tragiques accidents de la route où l'excès de vitesse et les dépassements dangereux sont les facteurs aggravants de la conduite. Ces éléments démontrent selon les responsables de ces institutions que tous les axes routiers y compris du Sud constituent l'objet d'inquiétude de ces paisibles localités.Il faut retenir que le parc automobile roulant dépasse actuellement les 7 millions de véhicules. Le contrôle technique annuel de tous les véhicules révèle selon une source du ministère des Transporst que « le système de freinage des véhicules dépassant les 10 ans est l'une des failles qui causent les accidents ».Il y a ensuite d'autres causes telles que les embouteillages durant des heures et le stress qui en résulte mettant en péril les conducteurs. Dans certaines banlieues des grandes villes, il y a parfois des restes d'équipements de chantiers qui traînent et qui causent des accidents.Le Centre national de prévention de la sécurité routière met en relief « le non respect des plaques de signalisation surtout celles indiquant les limites de la vitesse ».Les axes de l'autoroute, explique un responsable de ce centre, sont remplis de plaques limitant la vitesse de 80 à 100 km/h. Souvent, les automobilistes roulent à plus de 120 km/h et les radars relèvent dans tous les cas de figure le dépassement des vitesses autorisées. Pour ce qui est des sanctions, les autorités sont tous d'accord pour « durcir les lois contre les infractions du code de la route ».Le retrait de permis dont on estime à prés de 180.000 par an, révèle l'ampleur des dégâts. Pour des cas de conduite dangereuse, on pense à augmenter l'indemnité d'infraction et exiger des peines d'emprisonnement pour les récidivistes responsables volontaires de pertes humaines lors d'accidents. Des initiatives qui sont « musclées » mais ne trouvent pas de solutions pour le nombre de victimes sur les routes.Selon les experts en transports « pour qu'il y ait diminution réelle du nombre d'accidents, il faut impliquer les spécialistes qui maîtrisent la gestion et le fonctionnement de la voierie et du système de transport. Il faut aller vers la création d'un organe technique seul capable de comprendre les accidents de la route ».La répression ne règle pas le problème selon l'un de ces spécialistes qui recommande une application de strictes mesures sur le contrôle permanent des véhicules, l'instauration d'heures de circulation dans les grandes agglomérations (cas du Mexique et du Royaume Uni), de privilégier les pistes cyclables et de renforcer les rues piétonnes dans toutes les villes. Des recommandations qui attendent une application concrète.Les statistiques ne manquent pas de signaler la dangerosité des routes algériennes. L'indice le plus ahurissant est celui de 473 morts durant le mois d'août avec un nombre de blessés élevés se situant à 1.250. De quoi tirer la sonnette d'alarme face à un « terrorisme routier » qui ne dit pas son nom.Les enquêtes de la Gendarmerie nationale et la DGSN mettent en cause le facteur humain responsable à 82 % des tragiques accidents de la route où l'excès de vitesse et les dépassements dangereux sont les facteurs aggravants de la conduite. Ces éléments démontrent selon les responsables de ces institutions que tous les axes routiers y compris du Sud constituent l'objet d'inquiétude de ces paisibles localités.Il faut retenir que le parc automobile roulant dépasse actuellement les 7 millions de véhicules. Le contrôle technique annuel de tous les véhicules révèle selon une source du ministère des Transporst que « le système de freinage des véhicules dépassant les 10 ans est l'une des failles qui causent les accidents ».Il y a ensuite d'autres causes telles que les embouteillages durant des heures et le stress qui en résulte mettant en péril les conducteurs. Dans certaines banlieues des grandes villes, il y a parfois des restes d'équipements de chantiers qui traînent et qui causent des accidents.Le Centre national de prévention de la sécurité routière met en relief « le non respect des plaques de signalisation surtout celles indiquant les limites de la vitesse ».Les axes de l'autoroute, explique un responsable de ce centre, sont remplis de plaques limitant la vitesse de 80 à 100 km/h. Souvent, les automobilistes roulent à plus de 120 km/h et les radars relèvent dans tous les cas de figure le dépassement des vitesses autorisées. Pour ce qui est des sanctions, les autorités sont tous d'accord pour « durcir les lois contre les infractions du code de la route ».Le retrait de permis dont on estime à prés de 180.000 par an, révèle l'ampleur des dégâts. Pour des cas de conduite dangereuse, on pense à augmenter l'indemnité d'infraction et exiger des peines d'emprisonnement pour les récidivistes responsables volontaires de pertes humaines lors d'accidents. Des initiatives qui sont « musclées » mais ne trouvent pas de solutions pour le nombre de victimes sur les routes.Selon les experts en transports « pour qu'il y ait diminution réelle du nombre d'accidents, il faut impliquer les spécialistes qui maîtrisent la gestion et le fonctionnement de la voierie et du système de transport. Il faut aller vers la création d'un organe technique seul capable de comprendre les accidents de la route ».La répression ne règle pas le problème selon l'un de ces spécialistes qui recommande une application de strictes mesures sur le contrôle permanent des véhicules, l'instauration d'heures de circulation dans les grandes agglomérations (cas du Mexique et du Royaume Uni), de privilégier les pistes cyclables et de renforcer les rues piétonnes dans toutes les villes. Des recommandations qui attendent une application concrète.




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