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Le tournoi russe au Panthéon des surprises



L'Allemagne, première grosse surprise du Mondial
L'histoire de la Coupe du monde est pleine de résultats inattendus. Et le Mondial-2018 y figurera en bonne place, impitoyable avec les favoris.
Cette édition en Russie a réservé son lot de surprises, avec la sortie des «ténors» menés par leurs «stars». Il y a eu, aussi, ces surprises d'équipes qui ont atteint des tours avancés alors que personne ne donnait cher de leur peau.
1966: le Brésil de Pelé noyé sous les coups
En Angleterre, le Brésil, vainqueur des deux dernières coupes du monde, ne passe même pas le premier tour. Victime du traitement très dur du Bulgare Dobromir Jetchev, Pelé est roué de tacles. La Seleçao gagne quand même (2-0) mais perd ensuite contre la Hongrie (3-1), alors que Pelé est laissé au repos pour panser ses plaies. Il revient contre le Portugal, mais la Seleçao perd encore (3-1), un jour où Joao Morais martyrise à son tour Pelé. «J'ai commencé le travail, Morais l'a terminé», dira par la suite Jetchev, «le méchant du film». L'Italie aussi sort douchée de ce Mondial, éliminée par la Corée du Nord (1-0), dont c'était la première participation.
2002: les Bleus très loin de la 2e étoile
Les Bleus arrivent en super favoris. Ils règnent sur la planète après avoir remporté l'Euro-2000 dans la foulée du Mondial-1998. Ils alignent les trois meilleurs buteurs de trois grands championnats, Thierry Henry (Angleterre), David Trezeguet (Italie) et Djibril Cissé (France). Leur équipementier annonce déjà la 2e étoile... Mais les artilleurs ne marquent pas un seul but. Les Bleus chutent d'entrée face au Sénégal (1-0), et traînent la blessure à la cuisse de Zidane comme un boulet. Il ne joue que le dernier match, perdu contre le Danemark (2-0), avec un gros strap. L'Argentine de Bielsa et Batistuta devait aussi tout casser. Elle figurait au 2e rang des favoris mais sera éliminée par l'Angleterre (1-0), qui rêvait de revanche depuis le show Maradona en 1986 et le 8e de finale en France en 1998, avec le carton rouge de David Beckham. La Suède (1-1) achève les Argentins.
2010: l'Italie par la petite porte, la France en grève
Comme la France huit ans plus tôt, la Nazionale chute dès le premier tour. Incapable de battre le Paraguay (1-1) et la faible Nouvelle-Zélande (1-1), elle est corrigée et éliminée au dernier match par la Slovaquie (3-2).
Finaliste 2006, la France aussi s'en va dès le premier tour, en se couvrant de honte devant le monde entier avec la grève de ses joueurs qui ne veulent pas descendre du bus de Knysna lors d'un des rares entraînements ouverts au public.
Le tout pour soutenir Nicolas Anelka, qui vient d'être exclu du groupe pour avoir insulté l'entraîneur d'alors Raymond Domenech à la pause du deuxième match (défaite 2-0 face au Mexique, après un nul sans but inaugural contre l'Uruguay).
Le fiasco est complet après une défaire contre le pays-hôte, l'Afrique du Sud (2-1).
2014: exit les Azzurri et l'Espagne
L'Italie subit le même sort quatre ans plus tard au Brésil, victime de la morsure de Luis Suarez (1-0).
Les finalistes de l'Euro-2012 ne se sont jamais remis de la défaite contre le Costa Rica (1-0). Ils avaient pourtant bien commencé contre l'Angleterre (2-1), avec un but de Mario Balotelli. Mais la désillusion est bien plus grande encore pour la Roja.
Humiliée d'entrée par les Pays-Bas (5-1), avec l'incroyable but du Hollandais volant Robin Van Persie, l'Espagne, double championne d'Europe et championne du monde en titre, subit ensuite la leçon du Chili (2-0). Quels tristes adieux pour Xavi...
Enfin, l'humiliation (7-1) subie par le Brésil, pays-hôte, face à l'Allemagne en demi-finale figure parmi les plus grandes surprises de l'histoire du foot.
2018: Ballons d'or et favoris au tapis
L'édition russe rime avec sensations. L'Allemagne, tenante du titre, est éliminée au premier tour (battue 2 à 0 par la Corée du Sud), une première depuis 1938. Puis en 8e de finale ce sont dix Ballons d'or qui partent le même jour: Lionel Messi est éliminé avec son Argentine par la France (4-3) et Cristiano Ronaldo et son Portugal par l'Uruguay (2-1).
La Russie, pays hôte qui n'avait pas gagné un match en 2018 avant le tournoi, s'offre l'Espagne, champion du monde 2010 en 8e de finale (1-1 a.p.; 4 t.a.b à 3).
Il ne reste plus en quart qu'un grandissime favori, c'est le Brésil de Neymar, le joueur le plus cher du monde (222 M EUR). Mais la Belgique l'envoie au tapis (2-1). Kazan fut un stade maudit pour les gros clients: c'est là que l'Allemagne, l'Argentine et le Brésil ont quitté le tournoi.


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