Algérie

Le tourisme de montagne s'impose



Le tourisme de montagne s'impose
Selon les statistiques de l'ONS, 90% des Algériens déclarent partir en vacances durant la saison estivale. Le type de vacances préféré est le bord de mer pour 85% des personnes interrogées. Cette importante demande nationale pour le tourisme balnéaire est due au manque impres-sionnant d'espaces de détente et de loisirs.
Plus précisément, dans les montagnes et les forêts. Cet immense potentiel peut recevoir des structures touristiques, et autres activités susceptibles de valoriser d'autres formes de tourisme. A savoir le tourisme de montagne et le tourisme vert ou rural. Et il peut être intégré dans la nouvelle tendance mondiale dite « l'écotourisme », qui a pour objectif de faire découvrir la nature en respectant les écosystèmes, d'encourager le développement durable, et de créer des emplois pour les citoyens locaux et autochtones. Et ce, grâce aux différents services et infrastructures mis en place. Chlef se caractérise par une forte spécialisation autour du tourisme, misant sur le trinôme « soleil-sable-mer ». Ces éléments influent de manière conséquente sur le volume des écoulements touristiques, principalement orienté sur le littoral de la wilaya, qui s'étend sur 120 km. A cet effet, et pour désobstruer le littoral, des pôles attractifs peuvent être développés dans les forêts, et dans les différents espaces dont dispose la wilaya. Bien sûr, en veillant sur un tourisme orienté vers des patrimoines culturels et naturels de ces espaces. En contrepartie, la région se vante de posséder des richesses naturelles considérables. Elle recèle une impressionnante diversité forestière et végétale propice au développement de ce tourisme alternatif. Dans ce contexte, plusieurs forêts et espaces dépendant du domaine forestier sont aptes à accueillir des équipements légers et écologiques. Ils peuvent aider à développer d'autres types de tourisme dans la wilaya, tels le tourisme de détente et de loisirs et le tourisme écologique. Ce développement ne peut être accompli que dans le cadre de l'aménagement et de l'exploitation des forêts récréatives. Deux espaces peuvent être favorables à l'aménagement de tels espaces. Il s'agit de la forêt de Bissa, et la forêt de Zemoul ou M'Elka el Widen. La forêt de Bissa appartient administrativement à la daïra de Zaboudja. Elle culmine à 1 200 m d'altitude et est distante de 45 km du chef-lieu de wilaya (RN4), et de 25 km de la RN11. Elle s'étale sur une superficie de 1 487 ha. Elle englobe une importante couverture végétale, à savoir le pin d'Alep, le thuya, les chênes liège. En outre, elle abrite diverses espèces animalières, tels la tourterelle, les faisans, les perdrix, les sangliers. Et d'autres encore, en voie d'extinction à travers le monde, comme l'aigle royal, les buses. Cette forêt a été désignée en tenant compte des paramètres suivants : la notoriété vis-à-vis des habitants de la région, la fréquentation remarquable par les populations, et sa biodiversité. Pour la valoriser , deux sites ont été identifiés. Ils peuvent être aménagés et sont disposés à accueillir un équipement de détente et de loisirs. Le premier site est celui de « Ain Laouad ». Il s'étend sur une superficie de 134 hectares. Le deuxième est le site de « Djebel Bouamoud ». Il s'étend à son tour sur une superficie de 500 ha. En détail, le site de Djebel Bouamoud est propice pour l'aménagement d'une forêt récréative. On peut y déceler deux parcelles très proches l'une de l'autre. Elles sont capables de recevoir les équipements en tenant compte de la préservation du milieu, et de l'écosystème. Des aires de jeux, des abris kiosques en bois, des balançoires, des toboggans, des jeux en bois, mais aussi des aires pour les pique-nique, des aires pour le stationnement, des terrains pour la pratique du sport (un stade matico, des buvettes et kiosques pour la restauration rapide et légère) peuvent y être aménagés. En ce qui concerne le site de « Ain Laouad », deux parcelles de terrain ont été identifiées. Le premier terrain se prête tout à fait à la réalisation d'une station climatique. Elle sera consacrée au développement du tourisme de santé, et du bien-être, mais aussi de montagne et de randonnés. Cette station climatique sera projetée à proximité d'une source d'un débit de 0, 81/S. Elle est très fréquentée par la population locale, et pourrait être une destination de forte fréquentation touristique. Par ailleurs, le deuxième terrain est avantageux pour l'aménagement d'une forêt récréative. Elle sera un complément de service pour la station climatique. Cette dernière comprendra des équipements touristiques, tels un bloc d'hébergement formé essentiellement de chalets en bois, d'une auberge, un bloc de restauration, comprenant une cuisine et des salles de restaurant, un bloc de soins et de détente et de relaxation. La clientèle ciblée est constituée de sportifs d'élite et des personnes atteintes d'insuffisance respiratoire. La deuxième forêt est celle de Zmoul. Elle dépend de la daïra d'Oued Fodda. D'une superficie de 30 hectares, elle ne possède pas les mêmes caractéristique que celle de Bissa. Elle se distingue par des attraits particuliers. Elle est toute indiquée pour constituer un espace de détente et de loisirs pour les familles. Cet endroit reliera la wilaya de Chlef à celle d'Ain Defla par la prochaine réalisation d'un ouvrage d'art. A son tour, et pour sa mise en valeur, il est préférable de songer à la création d'une forêt récréative. Elle devrait bénéficier d'un certain nombre d'équipements. Comme elle contiendra, entre autres, un centre équestre et un parc animalier, ainsi que des abris kiosques, des barbecues, des snacks, et des buvettes. L'aménagement de ces sites pourrait être confié à des secteurs dynamiques, et porteurs de grands projets. Ou bien être concrétisés dans le cadre de différents programmes, tels le PCD, le PSD, ou le PCCRE. Ils pourraient être également exploités dans le cadre des nouvelles mesures d'encouragement de l'investissement initiées par l'Etat à travers la LFC 2011, et les décisions du Conseil des ministres en date du 22 février 2011. Comme ils peuvent être étudiés dans le cadre du CALPIREF au niveau local.


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