Algérie

Le torchon brûle entre l'unité Hammamet et l'ADE



Le torchon brûle entre l'unité Hammamet et l'ADE
Une centaine de travailleurs de l'unité de commercialisation en bouteilles de l'eau minérale Hammamet s'insurgent contre la décision de la direction de l'Algérienne des eaux qui refuse d'autoriser la réouverture de leur usine, fermée depuis plus de 6 mois.Des sit-in ont été organisés durant la semaine écoulée demandant l'intervention des autorités locales à leur tête le wali de Tébessa, pour résoudre ce problème, et sauver des postes d'emploi menacés. Les manifestants accusent clairement le directeur de l'ADE, Hocine Hadjaj d'être derrière les tergiversations quant à la réouverture de leur usine, dans le but de favoriser l'exploitation des eaux de la source Hammamet au profit de l'autre unité «Youkous». «Après avoir pris en charge toutes les recommandations entre autres la purification des eaux du streptocoque, notre unité a été autorisée par décision du wali à remettre en marche ses chaînes, mais le jour de la reprise de l'activité, nous étions surpris par l'intervention des services de l'ADE qui nous ont empêchés de s'alimenter du captage dit «Hammamet» sous prétexte qu'il n'était pas le notre, tout en permettant à notre concurrent «Youkous» d'y puiser», s'indigne un cadre de l'unité Hammamet. Contacté pour avoir des éclaircissements, le directeur de l'ADE, Hocine Hadjaj a nié avoir favorisé l'usine de Youkous au détriment de celle de Hammamet ou avoir empêché la reprise de l'activité de cette unité.«Au lendemain de la suspension par les services de la direction du commerce de la mise en bouteilles de cette eau, suite à la découverte d'un germe coliforme dans le lot A10, rempli le 12 juillet 2013, révélée par les analyses effectuées sur des prélèvements pris sur plusieurs lots, nos services se sont rendus sur les lieux et ils ont pu constater un ensemble d'anomalies qui peuvent être à l'origine de la non-conformité des eaux minérales», dira le directeur de l'ADE et de poursuivre : «Après avoir satisfait toutes ces anomalies, chose qui a été vérifiée par nos services, et en examinant le dossier du bénéfice de la concession d'exploitation par le ministère des Ressources en eau, nous avons découvert que l'unité en question s'est alimentée durant toutes ces années d'une source qui n'était pas la sienne. Cette source alimente la ville de Hammamet, et pour nous cela s'appelle du vol. L'unité Hammamet, et selon son dossier a eu l'exclusivité de puiser d'une autre source, celle de Ain Djidida».




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)