Algérie

Le torchon brûle entre l'UGCAA et la direction du commerce



Au cours d'une conférence de presse organisée hier, le coordinateur du bureau de Constantine de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) a dénoncé le comportement négatif de l'administration dans le recensement des commerçants informels et demandé une enquête sur l'état des extensions du marché de gros « Magrofel ». L'une et l'autre de ces situations, a-t-il précisé, se sont révélées préjudiciables à son bureau qui se trouve, en tant que représentant des commerçants, assailli par des contestataires et des mécontents. En effet, M. Boudjellal, entouré par ses collaborateurs, n'est pas allé de main morte pour dire tout ce qu'il pense de la direction du commerce de la wilaya. Selon lui, cette administration fait «cavalier seul» dans l'opération de recensement des jeunes commerçants informels, et ce, contrairement aux recommandations du wali qui a insisté pour que l'UGCAA soit partie prenante.

Ce qui, d'après lui, n'a pas manqué d'engendrer une certaine anarchie, dira-t-il. Et d'indiquer que, «lors de la première sortie sur le terrain pour procéder au dénombrement des marchands informels de la rue Didouche Mourad, il a été retenu de ne recenser que les jeunes en possession d'une carte d'identité. Et d'ajouter que pour les autres, ils devaient faire une photocopie de leur carte et la remettre plus tard au bureau de L'UGCAA qui établira une liste et la communiquera à la direction du commerce.

Selon le conférencier, «lors de la première sortie, il a été dénombré 718 commerçants informels, et au début, nous avons reçu au siège de l'Union 333 jeunes voulant s'inscrire et 78 autres dans une deuxième vague. Une fois cette liste communiquée, l'on saura que 200 d'entre eux figurent dans la liste primitive de la direction du commerce. Rien ne nous indique qu'il en sera pris compte, surtout au vu de la poursuite du recensement où la direction du commerce a entamé la deuxième phase du dénombrement en question, qui a touché les quartiers Errsif et Rahbet Essouf, mais sans notre participation», indique le conférencier. Par ailleurs et concernant le marché de gros, le coordinateur de l'Union des commerçants révèle que sur 80 locaux qui devaient être construits avec des chambres froides, une bascule publique et un pavillon pour les services de la gestion administrative, il n'a été construit que 48 locaux. L'opération a été arrêtée à ce niveau pour insuffisance de l'enveloppe financière. «Devant cette situation, nous demandons une commission d'enquête pour connaître les destinations de l'argent employé», a conclu le conférencier.




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