Le tolérable et l'intolérable

Changer la  baignoire, décorer sa maison à  sa guise ou procéder à  l'emplacement des prises électriques… sont certes des modifications tolérées. Mais songer à Â  déplacer des  cloisons qui séparent les pièces ou changer  certaines structures comme les murs porteurs cela relèverait vraiment de la folie. Il y a des textes de lois, mais ils ne sont pas du tout pris en considération. Fort heureusement que l'Algérie n'a pas eu à  connaître, jusqu'à présent, de tels agissements ou dépassements. On entend souvent parler de modification étant à  l'origine d'affaissement d'une structure, mais aucune information officielle n'est parvenue aux services de l'urbanisme. Les responsables du ministère le confirment d'ailleurs. Le seul cas, souvent évoqué, est l'effondrement du D15 à Â  Réghaia, où 600 habitants ont été sauvés lors du séisme de mai 2003. Les experts reconnaissent d'ailleurs que le bâtiment a miraculeusement résisté à  la première secousse.