« Le théâtre régional de Mostaganem sera réceptionné dans quatre mois »

Quel bilan faites-vous de la précédente édition du festival 'Elle a été une grande réussite, vu les nombreux indicateurs, fidéliser un public, une série de conférences, des tables rondes pour débattre du théâtre, des rencontres riches et variées. Cette édition a concentré tous nos efforts et tous nos soins, la prochaine sera encore meilleure. C'est une réussite totale pour nous du moment que ce festival a atteint ses objectifs et, en plus, il a drainé un grand public. Le festival a grandi, devenant de plus en plus professionnel. Nous devons cela aux encouragements et aux efforts de toute une équipe, soudée et passionnée de théâtre.Installé en mars dernier directeur du théâtre régional de Mostaganem, aujourd'hui vous êtes à la tête du festival national du théâtre amateur, depuis déjà trois ans. Quelle est votre tâche ' Et comptez-vous arrêter le théâtre 'Le théâtre jouit et profite de son rôle indispensable au sein des sociétés depuis tout le temps. Cet art permet de livrer un message fort et puissant. Cette idée de pouvoir retenir l'infini, dans la forme même d'une ?uvre, s'avère un défi divin.Quand est-ce que le théâtre sera réceptionné 'Le théâtre régional de Mostaganem, situé au centre-ville, sera réceptionné dans quatre mois. Ce temple culturel a une capacité de plusieurs places. Il est doté de plusieurs structures d'accompagnemen, en vue d'assurer toutes les commodités aux artistes et public. Quelle est la particularité de ce festival 'Cette manifestation culturelle se veut, tout d'abord, une opportunité de contact et d'échange, offrant harmonie et diversité de talents. Nous avons tracé un programme riche et varié. Outre les conférences prévues en marge du festival, une commission nommée « Network-Passerelles », formée de douze académiciens et critiques des arts de la scène, conduira ainsi des débats ouverts avec les jeunes amateurs. Dans cette commission, on retrouve des spécialistes du 4e art comme Brahim Noual, Omar Fetmouche, Hamida Ait El Hadj, Makhlouf Boukrouh et Mansouri Lakhdar. Nous organisons aussi des sessions de formation sur l'art du comédien, les métiers du spectacle et la scénographie, en collaboration avec les théâtres régionaux, les établissements culturels et les instituts universitaires. Qu'est-ce qui pourrait aider à l'émergence du théâtre en Algérie 'A mon humble avis, il est essentiel d'encourager la jeune génération en proposant des participations, des infrastructures nécessaires facilitant les productions. Il est souhaitable de vulgariser le théâtre et aller vers le public. Qu'est-ce qui important pour vous 'L'artiste doit saisir l'opportunité de la visibilité qui lui est conférée pour s'impliquer dans la promotion des valeurs de la société où il vit et des valeurs universelles. Je n'ai pas de mal à concilier tout cela vu que j'aime ce que j'entreprends.Vos projets et un dernier mot 'Ce festival est une plateforme pour la sensibilisation et l'épanouissement du théâtre. Je compte réaliser une pièce sur l'art en général et le patrimoine en particulier.