Algérie

Le théâtre Abdelkader-Alloula au rendez-vous du Ramadhan Oran



De notre correspondant à OranSamir Ould Ali

Comme à son accoutumée, le théâtre d'Oran Abdelkader-Alloula a prévu un riche programme pour chaque soirée du mois de Ramadhan, composé essentiellement de représentations théâtrales mais aussi de variétés musicales. En ce qui concerne le théâtre pour adulte, la direction du TRO a prévu de programmer une quinzaine de pièces entre anciennes et nouvelles productions : Oran Wood, Le jeu du mariage, Stand up Yabdri, La différence, El Mektoub, Helzeimer, Hadjer, El Djena Oua Nar, Soirée à Paris, Souk Esaouda et Si la liberté m'était contée, sont les titres de ces représentations qui seront soumises à l'appréciation du public oranais.
Réalisée dans le cadre des festivités du Cinquantenaire de l'indépendance, la nouvelle pièce Wafia (fidèle) raconte l'itinéraire d'une fille du peuple ordinaire qui, comme des milliers de ses compatriotes colonisés, décide de sacrifier sa vie pour que vive l'Algérie. La pièce dont la générale a eu lieu en mai dernier - prévue pour mardi passé que l'on pensait être le premier jour de Ramadhan- a été écrite par la paire Kaddour Benkhamassa et Bouziane Benachour, et mise en scène par Kaddour Benkhamassa et Abdelkader Belkaïd.
Le jeu du mariage, pièce écrite il y a quelques années par Mourad Senouci et réalisée par Azri Ghaouti, revient avec trois dates en soirées: aujourd'hui jeudi 11, le dimanche 21 et le jeudi 25 juillet. Plusieurs fois proposée au public oranais, l'histoire tourne autour de la jeune Silvia qui se déguise et prend la place de sa servante le temps de juger de la personnalité de l'homme que son père lui destine comme époux.
Le dimanche prochain, 14 juillet, le public est invité à assister à la représentation de Si la liberté m'était contée, pièce écrite et mise en scène par Jamel Eddine Bensaber, de la coopérative El Kanki de Mostaganem. De la même veine que Wafia, s'articulant autour de la guerre de libération nationale, la pièce retrace les moments forts de notre histoire, les atrocités commises par le colonialisme et mais aussi et surtout les sacrifices consentis par le peuple pour recouvrer son indépendance.
D'autres pièces, plus légères, sont également au programme du théâtre Abdelkader-Alloula, ce mois de Ramadhan, comme Stand up Yabdri (13 juillet), écrite et mise en scène par Mohamed Yabdri, et Stand up Zoubir (17 et 20 juillet), écrite par Belhor Zoubir et mise en scène par Youcef Gousmi, deux one man show qui croquent la société algérienne et promettent du rire et de la bonne humeur. Par ailleurs, des troupes d'autres wilayas doivent aussi se produire sur les planches d'Oran :
notamment le lundi 22 juillet avec la pièce Soirée à Paris (théâtre régional d'Oum El Bouaghi) écrite par Madjid Benchikh et mise en scène par Ahcen Boubrioua, le mercredi 24 avec Mata bata min el oukt (Association El Besma de Hammam Bouhadjar, Aïn Témouchent) écrite par Boutchiche Bouhdjar et mise en scène par Merbouh Abdelilah.
A côté des pièces de théâtre, des concerts de musique sont aussi prévus pour animer les soirées chaudes de ce Ramadhan : demain vendredi déjà, la musique Gnaoui devrait être au rendez-vous avec le groupe SOS El Bahia, le lundi 15 juillet, l'ensemble Sika de Tlemcen est attendu pour animer une soirée de musique andalouse le vendredi 19, ce sera au tour d'El Ghiwane Sarab de se produire et une semaine plus tard, soit le vendredi 26, une soirée dédiée à la musique occidentale (R'n'b, soul) mêlée aux sonorités algérienne devrait être animée par le groupe West Town Boys (WTB).
S. O. A.


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