Une quatrième affaire a été inscrite nouvellement à la session criminelle d'Annaba qui porte sur le jugement du terroriste Sellami Abdelmalek.
Selon les informations judiciaires de la cour d'assises, les trois premières affaires liées au jugement du terroriste Sellami Abdelmalek, né en 1978 à Annaba, qui était longuement recherché par les services sécuritaires, fut arrêté en 2006 en possession d'un fusil d'assaut de marque Kalachnikov et quelques grenades dans la périphérie de la cité les Hongrois. Un personnage qui est devenu terroriste dès l'âge de 16 ans. Son long procès tenu le 31 décembre 2012 avait déterminé les chefs d'accusation pesant sur lui, à savoir appartenance à des groupes armés, atteinte à la sûreté de l'Etat et de nombreux crimes de sang perpétrés sur des innocents algériens durant les dizaines d'années écoulées et passées dans le vaste maquis de la montagne Edough, indique-t-on. Le terroriste avec ses collaborateurs avaient exécuté de sang-froid de nombreuses personnes tombées dans des embuscades meurtrières. A titre illustratif, la sanglante attaque de la station Naftal dans la quelle avait été tué un certain policier dénommé Madani en 1999, un autre Patriote nommé Chabli assassiné dans la région d'El Bouni, deux femmes aussi qui avaient été égorgées dans un bar clandestin, le meurtre du juge Chabour Madjid à Séraidi sur les hauteur de la ville de Annaba, deux Patriotes à Aïn Barbar, quatre militaires lors d'un accrochage avec les terroristes et, enfin, un garde communal en patrouille avec la gendarmerie sur la route de Chetaibi. Le tribunal criminel avait reconnu le détenu coupable des charges qui pèsent sur lui et le condamna à la réclusion perpétuelle et à dix ans de prison ferme. Cinq ans de prison pour un terroriste en cavale depuis 1993 Encore une fois, la cour d'assises d'Annaba, à sa tête le juge Mamène, a su mettre à nu les mensonges des présumés coupables dans une affaire d'adhésion à un groupe de terroristes armés, incitation aux actes criminels et falsification de documents administratifs, faux et usage de faux. Six accusés, à savoir Aouichet Hocine, originaire de la wilaya d'Ouargla, Chawafa Miloud, Akakni Hocine, Afifi Rawak, Zawawi Elyès et Kaloufi Zouhra, tous ayant des antécédents judiciaires et originaires des régions de l'Est ont été arrêtés par la gendarmerie après avoir été, selon l'arrêt de renvoi du parquet, dénoncés dans la journée du 23 février 2010 aux services de sécurité. Les services de la daïra d'El Bouni avaient reçu un dossier pour la délivrance d'un passeport avec des faux documents au nom d'un terroriste répondant au nom de Aouichet H. qui était recherché depuis le 10 mars 1993 par la gendarmerie d'Ouargla à cause de son appartenance au groupe de Katibat El Chahada, basé à l'époque dans la région de Djelfa. Ses complices avaient été chargés de lui procurer tous les documents nécessaires pour la constitution d'un passeport afin de fuir à l'étranger en contrepartie d'une somme de 6 millions de centimes. Lors du procès tenu en cette fin d'année 2012, tous les détenus ont réfuté les charges pesantes sur eux alors que toutes les pièces des faux documents étaient dans les mains du président de la cour. Les avocats ont essayé de minimiser les faits en voulant mettre hors de cause leurs mandants. Le ministère public a demandé des peines allant de trois à huit ans de prison ferme et après les délibérations, le jury a prononcé par la voix du juge une peine de 5 années d'emprisonnement contre le terroriste et ses compatriotes tandis que K. Zohra a écopé d'une année avec sursis. Un terroriste recherché depuis des années capturé à El-Bouni La commune d'El Bouni avait connu au mois de mars 2012 une très grande agitation sur le climat sécuritaire dont la cause était l'infiltration très discrète d'un dangereux terroriste recherché par les services de sécurité depuis 20 ans. Une alerte sans précédent a été donnée par les forces combinées qui étaient bien informées des agissements de l'individu en question. Sur la base de renseignements précieux et avec un signalement précis qui fut communiqué, les services de sécurité avaient rapidement agi pour neutraliser le suspect, a-t-on appris de sources concordantes. Le chef-lieu de ladite commune avait été aussitôt encerclée par les services de sécurité pour ensuite localiser l'appartement où était caché le sanguinaire personnage répondant au nom de S. Yacine, originaire de la localité de Sidi Salem. Celui-ci était, selon les informations récoltées, l'un des cerveaux d'un redoutable groupe composé de plusieurs personnes armées en activité dans le massif de Chétaïbi, distant de quelques kilomètres des montagnes de l'Edough. Après avoir sécurisé l'endroit, les éléments des forces de sécurité avaient donné l'assaut pour faire sortir le terroriste vivant de sa cache. Selon nos indicateurs, le suspect était le commanditaire de nombreuses opérations terroristes qui avaient été commises dans la région les dernières années. Peine capitale pour le premier fondateur du GIA à Annaba Par ailleurs, le tribunal criminel d'Annaba a prononcé en 2001 une condamnation à mort contre le premier fondateur du groupe islamique armé GIA qui activait depuis plusieurs années au chef-lieu de la wilaya. Selon les informations communiquées par le parquet, il s'agissait d'un dangereux individu, M. Farid, âgé de 27 ans. Quant à son acolyte B. Hamid, âgé de 25 ans, il s'était vu infligé une peine de dix années de prison ferme. Les mis en cause étaient poursuivis pour les chefs d'inculpation de constitution du groupe GIA et homicide volontaire avec préméditation. D'après l'arrêt de renvoi concernant cette affaire qui remonte à l'année 1993, quand le principal accusé M. F. avec l'aide de ses complices étaient à cette époque traqués longtemps et activement recherchés par les forces de sécurité dont, souligne-t-on, le détenu B. H. faisait partie aussi en 1995, celui-ci avait réussi selon toute vraisemblance à créer un redoutable groupe terroriste armé ayant fait ressortir par la suite le sanguinaire émir actuel connu sous le nom de Camilio chef de région de la zone montagneuse Seraïdi. Or, le premier fondateur du groupe islamique avec ses contacts avait recruté d'autres éléments originaires de la wilaya de Laghouat ayant été entraînés pour perpétrer des attentats dans la ville d'Annaba. A titre indicatif, il est à signaler sur la longue liste des crimes perpétrés, l'exécution de deux jeunes femmes qui exerçaient dans une discothèque abattues de sang-froid lors d'une descente terroriste nocturne. Au cours de leur audience, les mis en cause avaient rejeté les charges portées contre eux en niant tout en bloc. Dans son tranchant réquisitoire, le représentant du ministère public a requis la peine capitale pour le principal accusé M. F. et 20 ans de réclusion criminelle contre son compère B. H. Après délibération, la cour rendit son verdict : la condamnation à mort pour le premier et dix ans d'emprisonnement pour le second.
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Posté Le : 09/01/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Oki Faouzi
Source : www.lnr-dz.com