Algérie

"Le terrorisme n'a plus sa place en Algérie"


Les USA et la Chine ne sont pas les seuls pays dont des analystes ont permis des lectures sur l'expérience de l'Algérie dans la lutte antiterroriste.Reprenant les propos d'un analyste, la presse chinoise estime que les forces de sécurité de l'Armée nationale populaire accomplissent convenablement leur mission quant à la lutte antiterroriste, rapporte le site Algériepatriotique. Selon ce dernier, «le terrorisme en Algérie est désormais de l'histoire ancienne», ajoutant que «les tentatives vaines de jeunes Algériens de rejoindre l'Etat islamique en Syrie sont dues à l'affaiblissement du groupe local prétendu affilié à cette organisation appelée les Soldats du khalifat (Jund Al-Khilafa)» que «l'Armée algérienne a réussi à éradiquer grâce à l'élimination, en décembre 2014, de ses hauts responsables, dont Abdelmalek Gouri qui était derrière l'enlèvement et l'exécution du touriste français, Hervé Gourdel, en septembre 2014». Algéripatriotique indique que le site Chine.org cite dans ce contexte le rapport publié en 2017 du commandement central des Etats-Unis (Centcom) qui souligne que «l'Algérie a réussi à tuer dans l'oeuf le groupe affilié à l'EI».
Les USA et la Chine ne sont pas les seuls pays dont des analystes ont permis des lectures sur l'expérience de l'Algérie dans la lutte antiterroriste. En effet, le mois de janvier dernier dans la contribution d'un analyste russe, l'agence de presse Sputnik souligne que «l'Armée nationale populaire algérienne est capable non seulement de parer aux menaces terroristes qui existent dans la région nord-africaine, mais aussi d'être une force capable de résister efficacement à toute visée néocolonialiste».
Le rédacteur de cette analyse qui s'appuie sur des données réelles prouvées sur le terrain, souligne avec une expression de fierté que «l'Algérie représente l'un des principaux partenaires militaires de la Russie au niveau mondial». En effet, nul n'ignore l'importance des relations entre l'Algérie et la Russie sur tous les plans, notamment en matière de lutte antiterroriste, l'échange de renseignements, mais aussi sur le plan économique quand il s'agit des conventions bilatérales en matière d'hydrocarbures. Les relations entre les deux pays ont toujours été qualifiées d'excellentes. L'Algérie demeure également l'un des plus importants clients de la Russie en ce qui concerne l'achat d'armement.
Dans ce contexte, l'analyste souligne que «l'Algérie est dans le top 3 des grands acheteurs auprès de la Russie, après l'Inde et la Chine. L'auteur précise que «les hélicoptères de combat, avions de chasse, bombardiers, avions de transport et de ravitaillement, défense antiaérienne, sous-marins, navires, armements légers constituent l'ensemble des armes achetées par l'Algérie auprès de la Russie».
Cela entend que l'Algérie est l'une des plus importantes puissances militaires du fait que son classement mondial ne laisse personne indifférent. Dans le récent rapport «Global Firepower», l'Algérie a été classée à la 26ème position.
Ces hautes technologies acquises par l'Algérie précise encore l'analyste «permettent aujourd'hui au pays non seulement de parer aux menaces terroristes qui existent dans la région nord-africaine, mais aussi d'être une force capable de résister efficacement à toutes les visées néocolonialistes de certains». L'auteur ne manquera pas de rappeler à ce propos qu'«une bonne partie de l'élite militaire algérienne a été formée en terre russe».
Enfin, pour cet analyste russe, une chose est sûre et évidente «le scénario libyen n'aura pas lieu en terre algérienne. Dans ce contexte la presse chinoise indique que «l'Algérie prend très au sérieux la menace du retour dans la région des terroristes étrangers, après les revers de l'Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak», surtout estiment encore les mêmes sources que «la Libye, le Niger et le Mali souffrent déjà d'une instabilité politique et sécuritaire chronique». La presse chinoise rappelle que «le chef de la diplomatie algérienne, Abdelkader Messahel, a exhorté, en octobre dernier, au renforcement des mesures de sécurité frontalières pour stopper tout mouvement de terroristes étrangers, appelant les pays du Sahel à établir une coopération régionale et internationale, afin de développer des approches pour contrer ce fléau et bloquer les tentatives de concentration de ces terroristes dans des zones qui manquent de ressources et de moyens pour les combattre. Messahel avait déclaré aussi que «l'Algérie lutte pour sécuriser ses frontières, afin d'empêcher l'intrusion de groupes armés et l'établissement de nouvelles cellules terroristes sur son territoire».
Le chef de la diplomatie algérienne qui était, hier, à Moscou a fait le point sur la situation avec son homologue russe. Une visite qui a permis à l'Algérie de rejoindre la base de données internationale sur le terrorisme créée par l'Agence fédérale de sécurité (FSB) russe, selon les propos du ministre des Affaires étrangères russe Serguei Lavrov. La base de données qui rassemblait en octobre 34 services de renseignement de 26 pays, selon le directeur du FSB, permet aux pays qui y participent de rassembler et de partager des informations sur les terroristes étrangers, notamment ceux activant au Moyen-Orient, comme en Irak ou en Syrie. «C'est un pas de plus vers une coopération plus resserrée en vue de contrecarrer la menace terroriste», commente le chef de la diplomatie russe en la circonstance, ajoutant que «la coopération contre le terrorisme englobe non seulement les ministères des Affaires étrangères des deux pays, mais également les forces de l'ordre et les institutions sécuritaires».
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