Algérie

LE TENANT QUITTE LA COMPETITION PAR LA PETITE PORTE Les Chipolopolos sans éclat, Côte d'Ivoire-Nigeria en «finale avant la lettre»


De nos envoyés spéciaux à Rustenburg, M. Bouchama, A. Andaloussi et S. Sid
La CAN-2013 ne cesse d'agrémenter ses spectateurs et observateurs de surprises. Après la sortie des Maghrébins, le passage du petit poucet cap-verdien en quarts de finale, c'est le tenant du titre, la Zambie d'Hervé Renard, qui fait ses valises et rentre au pays sans gloire.
Un an, presque jour pour jour, après le sacre de Libreville, les Chipolopolos tombent par les balles assassines du Burkina Faso, outsider du groupe C, qui lui a chipé le second ticket pour les quarts de finale, promis aux Zambiens mais aussi aux Super Eagles du Nigeria. Mais, le football étant toujours imprévisible, ce sont, contre toute attente, les Etalons du Belge Paul Put qui, non seulement, ont écarté le champion sortant, mais ont réussi à ravir le leadership d'une poule où l'Ethiopie, qui était de retour en phase finale après 32 ans d'absence, a joué les trouble-fêtes. En effet, si la Zambie n'a pu atteindre le second tour, c'est en grande partie en raison de son premier nul concédé, au début du tournoi, devant les Walya Antelopes. Les joueurs de Sewnet Bishaw soutenus par leurs milliers de fans ont, après avoir chaviré contre le Burkina (0-4), failli refaire le coup aux Super Eagles de Stephen Keshi, mardi au Royal Bafokeng Stadium de Rustenburg. Les Nigérians, qui ont fait preuve d'un jeu d'une extrême dilettante, ont remporté les nécessaires trois points (un nul les aurait mis hors course) grâce à deux penalties transformés par l'attaquant des Blues de Chelsea, Victor Moses (2-0). Un succès suffisant pour aller en quart de finale où le Nigeria aura à faire aux Eléphants, incontestables favoris de cette 29e édition. Ce sera, en quelque sorte, une finale avant la lettre même s'il faut noter que le Nigeria de cette CAN n'a rien à voir avec les précédentes copies. Si l'ancien sélectionneur du Mali dispose de quelques individualités de marque, parmi lesquelles Obi Mikel et Victor Moses (Chelsea), et le vieux Joseph Yobo (Fenerbahçe), il n'en demeure pas moins que sa composante manque d'expérience et de talent comparativement à l'équipe qui avait régné sur le continent à la fin du 20e siècle. Par contre, les Zambiens, incapables de s'imposer face au Burkina Faso, dont le nul faisait son bonheur au cours de cette troisième étape du premier tour, quittent la compétition sans gloire. Qualifiés à cette phase finale dans la douleur (les camarades du fantasque gardien Kennedy Mweene ont dû sortir l'Ouganda grâce aux tirs au but, 9-8), les Zambiens n'ont jamais réussi à faire montre durant ce tournoi de leur coutumière solidarité et de leur enthousiasme.
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