Algérie

Le temps est au règlement définitif de nos problèmes



Le temps est au règlement définitif de nos problèmes
Il est grand temps de résoudre les conflitsLe gouvernement peut résoudre ces problèmes qui s'aggravent d'année en année au détriment de l'avenir des élèves et du rendement de l'Ecole algérienne.Dès le premier jour de la rentrée scolaire 2014-2015, la plupart des syndicats du secteur de l'éducation ont appelé le gouvernement à trancher définitivement les dossiers en «suspens» en prenant des mesures «concrètes» pour les problèmes rencontrés par les travailleurs du secteur depuis des années.Il est grand-temps de résoudre les problèmes cumulés depuis longtemps. Selon les syndicats de l'éducation «il temps qu'ils soient définitivement résolus à travers l'intervention du gouvernement qui devrait prendre des mesures concrètes à même de garantir le succès de l'année scolaire et non pas la rentrée scolaire uniquement».Le secrétaire général du Snapest, Meziane Meriane, a affirmé hier que le dialogue auquel aspire son syndicat doit être «couronné de succès car nous perdons du temps sans pour autant parvenir à résou dre définitivement les problèmes», a-t-il dit. Il a rappelé que des dossiers en suspens «n'ont pas encore eu de suite à ce jour» estimant que seul le gouvernement peut résoudre ces problèmes qui s'aggravent d'année en année au détriment de l'avenir des élèves et du rendement de l'Ecole algérienne.S'agissant de la rentrée scolaire, le responsable syndical a souligné qu'elle était marquée par des problèmes, notamment la surcharge dans les lycées situés dans les localités ayant connu des relogements de population.«Il n'est pas certain que l'année scolaire connaisse une stabilité du fait des problèmes cumulés depuis des années», a-t-il poursuivi.Pour sa part, le secrétaire général du Cnapest élargi, Nouar Larbi, a réitéré l'engagement de son syndicat en faveur du dialogue et de la concertation avec la tutelle. Il a, en outre, mis en évidence les dossiers en suspens à ce jour entre les deux parties, les qualifiant de «légitimes et indiscutables» appelant le gouvernement, par le biais du ministère de l'Education nationale, à trouver les solutions idoines aux revendications des syndicats».A une question sur un éventuel recours du Cnapest élargi au débrayage durant l'année scolaire, Nouar Larbi a souligné que la grève «vient en dernière étape du dialogue entre les deux parties». Concernant l'appel et l'engagement de la ministre de l'Education nationale en faveur du dialogue et de la concertation avec les partenaires sociaux à la veille de la rentrée scolaire, le responsable syndical a indiqué: «En effet nous avons perçu l'intention sincère de Mme Benghebrit pour trouver les solutions adéquates aux problèmes socioprofessionnels des travailleurs du secteur, mais ça reste insuffisant car nous attendons des mesures concrètes de la part du gouvernement.» Concernant le Conseil des lycées d'Alger, il a souligné que «les responsables du secteur de l'éducation doivent prendre les mesures nécessaires pour régler les problèmes de surcharge des classes, des corps communs et des statuts pour assurer la réussite de la rentrée scolaire 2014-2015». Le SG du conseil, Idir Achour, a souligné la nécessité d'améliorer les conditions de scolarité des élèves et les conditions de travail des enseignants pour assurer la réussite de la rentrée scolaire.Il a appelé le gouvernement à mettre au point une feuille de route pour régler les problèmes en suspens du secteur de l'éducation. «Je ne doute pas de la capacité de la ministre et de sa volonté d'améliorer la situation de son secteur, mais elle n'a pas le pouvoir d'engager des reformes pédagogiques du fait des problèmes de gestion au niveau des directions de l'éducation», a-t-il affirmé.Le président de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation, Messaoud Amraoui, quant à lui, a salué les efforts fournis par le ministère pour trouver des solutions aux problèmes sectoriels, les qualifiant «d'insuffisants», ajoutant que «l'important à l'heure actuelle est de réunir les conditions objectives pour la réussite de l'année scolaire et non seulement la rentrée scolaire».Le président de l'Union nationale des associations des parents d'élèves, agréée dernièrement, Khaled Ahmed a, pour sa part, estimé que la lettre de la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, la veille de la rentrée scolaire est «plus que positive à l'heure actuelle» indiquant que son association est «très optimiste pour travailler avec les partenaires sociaux et le ministère afin de garantir les conditions favorables aux élèves durant cette année scolaire».




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