Algérie

Le temps des retrouvailles ' Relations algéro-françaises



Le temps des retrouvailles '                                    Relations algéro-françaises
Entre Alger et Paris, les relations bilatérales évoluent en dents de scie. Il n'est pas toujours facile pour les observateurs de comprendre et de cerner le sens de leur cheminement.
Entre Alger et Paris, les relations bilatérales évoluent en dents de scie. Il n'est pas toujours facile pour les observateurs de comprendre et de cerner le sens de leur cheminement.
Il y a des «petites choses» qui gênent, pour reprendre les propos d'une personnalité algérienne, ou est-ce l'absence d'une «vision stratégique», des deux partenaires qui font que les relations qui lient les deux pays sont en dessous des niveaux qui devaient être le leur. Ces relations sont définies au gré des conjonctures du fait de la densité de la proximité historique, géographique et humaine. Que de fois, à la faveur d'une visite de travail ou d'amitié d'une personnalité du monde politique ou du monde de l'économie des deux rives de la Méditerranée, on crie victoire et on efface d'un trait tout un passé douloureux pour saluer, un nouveau départ des relations «apaisées» entre l'Algérie et son ancien colonisateur. Des membres du gouvernement français ' Alain Juppé, Frédéric Mitterrand, Jeannette Bougrab ' ainsi que de personnalités politiques comme le président Poncelet, Jean-François Copé, Jean-Pierre Chevènement, se sont rendus à Alger et ont chanté les vertues de la coopération algéro-française. De leur côté, des ministres algériens ont rendu visite à leurs homologues français. On remarquera que sur le volet économique, cette coopération est plus visible. Le volet politique est plus «sensible», l'opinion publique algérienne et l'opinion française ne peuvent s'embarrasser de faits de la haute politique. D'ailleurs, il reste incontestable que c'est la mission Raffarin qui a retenu l'attention et sur laquelle ont reposé tous les espoirs d'une relance des relations algéro-françaises. Certes, les négociations sur les dossiers économiques ont traîné un peu, mais les relations algéro-françaises ont retrouvé «un climat d'apaisement et de pragmatisme», s'est réjoui, Jean-Pierre Raffarin qui s'est félicité de l'ouverture, peut-être,, d'une nouvelle étape des relations économiques entre la France et l'Algérie. «Sur plusieurs dossiers, j'ai été le témoin de la bonne volonté des Algériens ; il reste, cependant, beaucoup à faire de part et d'autre pour rendre notre coopération plus fluide. La confiance dans cette dynamique nouvelle exprimée par les patrons de PME est aussi un facteur encourageant», s'est également réjoui celui qu'on a surnommé «le Monsieur Algérie» de l'Elysée. Tout baigne, donc, dans l'huile sur ce volet et l'inauguration du métro d'Alger, le 31 octobre dernier, par le président de la République, est venu asseoir ces relations sur des bases plus solides encore. Il reste que sur le volet politique, les relations sont plus distantes. Les divergences sont plus prononcées. Les révolutions dans le monde arabe, la crise libyenne et ses répercussions sur la région, les réformes en cours dans le monde arabe et le pourtour méditerranéen interpellent Alger et Paris où chaque partenaire défend du mieux qu'il peut ses intérêts qui sont le plus souvent contradictoires et qui, parfois, se heurtent. Des deux côtés, on se parle mais on ne se comprend pas. Le voyage qu'effectuera le 7 décembre prochain, Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères à Paris, et les entretiens qu'il aura avec son homologue français, Alain Juppé, outre le fait qu'il sera auditionné par la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale française, permettra sûrement de lever certaines «ambiguïtés» et des « équivoques » qui émaillent les politiques étrangères des deux pays. Le ministre français de l'Intérieur, Claude Gueant, lui, est attendu le 4 décembre à Alger, à l'invitation de son homologue algérien. Les deux ministres aborderont sans doute le délicat sujet du flux migratoire et la nouvelle politique que dessine le pouvoir français à l'égard de notre émigration. Serait-ce le renouveau dans les relations algéro-françaises avec la mise sur la table de tous les sujets qui fâchent et serait-ce encore une nouvelle embellie passagère comme il y'en a eu tant d'autres '
Il y a des «petites choses» qui gênent, pour reprendre les propos d'une personnalité algérienne, ou est-ce l'absence d'une «vision stratégique», des deux partenaires qui font que les relations qui lient les deux pays sont en dessous des niveaux qui devaient être le leur. Ces relations sont définies au gré des conjonctures du fait de la densité de la proximité historique, géographique et humaine. Que de fois, à la faveur d'une visite de travail ou d'amitié d'une personnalité du monde politique ou du monde de l'économie des deux rives de la Méditerranée, on crie victoire et on efface d'un trait tout un passé douloureux pour saluer, un nouveau départ des relations «apaisées» entre l'Algérie et son ancien colonisateur. Des membres du gouvernement français ' Alain Juppé, Frédéric Mitterrand, Jeannette Bougrab ' ainsi que de personnalités politiques comme le président Poncelet, Jean-François Copé, Jean-Pierre Chevènement, se sont rendus à Alger et ont chanté les vertues de la coopération algéro-française. De leur côté, des ministres algériens ont rendu visite à leurs homologues français. On remarquera que sur le volet économique, cette coopération est plus visible. Le volet politique est plus «sensible», l'opinion publique algérienne et l'opinion française ne peuvent s'embarrasser de faits de la haute politique. D'ailleurs, il reste incontestable que c'est la mission Raffarin qui a retenu l'attention et sur laquelle ont reposé tous les espoirs d'une relance des relations algéro-françaises. Certes, les négociations sur les dossiers économiques ont traîné un peu, mais les relations algéro-françaises ont retrouvé «un climat d'apaisement et de pragmatisme», s'est réjoui, Jean-Pierre Raffarin qui s'est félicité de l'ouverture, peut-être,, d'une nouvelle étape des relations économiques entre la France et l'Algérie. «Sur plusieurs dossiers, j'ai été le témoin de la bonne volonté des Algériens ; il reste, cependant, beaucoup à faire de part et d'autre pour rendre notre coopération plus fluide. La confiance dans cette dynamique nouvelle exprimée par les patrons de PME est aussi un facteur encourageant», s'est également réjoui celui qu'on a surnommé «le Monsieur Algérie» de l'Elysée. Tout baigne, donc, dans l'huile sur ce volet et l'inauguration du métro d'Alger, le 31 octobre dernier, par le président de la République, est venu asseoir ces relations sur des bases plus solides encore. Il reste que sur le volet politique, les relations sont plus distantes. Les divergences sont plus prononcées. Les révolutions dans le monde arabe, la crise libyenne et ses répercussions sur la région, les réformes en cours dans le monde arabe et le pourtour méditerranéen interpellent Alger et Paris où chaque partenaire défend du mieux qu'il peut ses intérêts qui sont le plus souvent contradictoires et qui, parfois, se heurtent. Des deux côtés, on se parle mais on ne se comprend pas. Le voyage qu'effectuera le 7 décembre prochain, Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères à Paris, et les entretiens qu'il aura avec son homologue français, Alain Juppé, outre le fait qu'il sera auditionné par la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale française, permettra sûrement de lever certaines «ambiguïtés» et des « équivoques » qui émaillent les politiques étrangères des deux pays. Le ministre français de l'Intérieur, Claude Gueant, lui, est attendu le 4 décembre à Alger, à l'invitation de son homologue algérien. Les deux ministres aborderont sans doute le délicat sujet du flux migratoire et la nouvelle politique que dessine le pouvoir français à l'égard de notre émigration. Serait-ce le renouveau dans les relations algéro-françaises avec la mise sur la table de tous les sujets qui fâchent et serait-ce encore une nouvelle embellie passagère comme il y'en a eu tant d'autres '


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