La croissance des variations positives de notre économie reste moyenne, en raison des baisses d'investissement principalement, qu'ils soient internes ou externes. La croissance prévue par le FMI à 3%, a été rétrogradée pour l'année 2018 à 2,5%, contre 1,4% pour 2017 d'après les calculs de l'institution financière de Bretton Woods.S'agissant du déficit du compte courant, celui-ci représentera cette année, selon les prévisions du FMI, -9% du PIB contre au -9,3% prévu en avril et devrait se réduire davantage en 2019 à -7,9% du PIB. En 2017, le déficit du compte courant s'est établi à -13,2% du PIB, toujours d'après les experts du FMI. A propos du chômage, preuve de la léthargie d'une économie essentiellement due à l'absence d'investissements dans de nouveaux projets, la mise à l'écart forcée d'une partie de la population active à en croire les chiffres officiels, que confirme d'ailleurs le FMI, ce fléau social a atteint pour l'année 2018 le seuil de 11,6%, alors qu'il était de 11,7% en 2017, et selon les prévisions toujours du FMI le chômage devrait progresser en 2019 Pour ce qui est du taux de chômage, ce dernier, devrait rester stable en 2018 à 11,6% contre 11,7% en 2017, a précisé le FMI qui a souligné qu'il devrait progresser peu à peu à 12,3% en 2019.
Dans le même sillage, dans le même document rendu public en octobre 2018, le FMI a abaissé ses prévisions pour l'inflation à 6,5% en 2018 contre une projection précédente de 7,4%. En ajoutant qu'en 2019, la prévision pour l'inflation devrait se situer autour de 6,7%, en baisse également par rapport au 7,6% projeté en avril. S'agissant du déficit du compte courant, celui-ci pour l'année 2018, selon les prévisions du FMI, fut de -9% du PIB contre -9,3% prévu en avril et devrait se réduire davantage en 2019 à -7,9% du PIB. La loi de Finances 2019, prévoit également, un recul de la croissance économique à 2,6% en 2019, en baisse par rapport à l'année écoulée, et ce en basant les prévisions de croissance sur un prix référentiel du baril de pétrole à 50 dollars.
Plusieurs facteurs peuvent influencer positivement ou négativement les indicateurs de croissance, ainsi que l'amélioration du produit intérieur brut réel de l'Algérie. A ce sujet la Banque Mondiale début 2018 estima que «l'économie algérienne restera solide sous l'effet de la hausse des investissements, et de la hausse des prix des cours du pétrole». Les évènements ne se sont pas passés comme prévu à cause de l'inondation du marché pétrolier par certains gros producteurs de pétrole durant le dernier trimestre 2018, a obligé les prévisionnistes de la BM et du FMI à revoir à la baisse leurs anticipations.?Ainsi, pour la BM qui projetait une croissance du PIB réel à 3,5% de l'Algérie pour l'année 2018, a dû se réviser pour prévoir une baisse de la croissance en 2019, qu'elle situe à 2%. La BM prévoit une augmentation de la demande des pays importateurs de pétrole et la chute des prix des matières premières.
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Posté Le : 01/02/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amar Khelifi
Source : www.lnr-dz.com