Algérie

Le temps, c'est de l'argent !



Un nombre incalculable de réunions, de consultations, de mise à contribution d'associations de producteurs et d'agences gouvernementales sont depuis des années à pied d'?uvre pour dynamiser les exportations algériennes hors hydrocarbures, sans résultat notables, malgré les encouragements de toutes sortes à l'endroit des potentiels exportateurs de produits finis ou semi-finis algériens.Le ministère du Commerce vient tout juste de dresser une feuille de route pour la mise en place d'une stratégie nationale d'exportation, dans le cadre de la mise sur orbite de la nouvelle politique nationale du renouveau économique, déjà montrant des signes désénilité depuis son insémination par l'ancien Premier ministre A. Sellal. Le temps semble tel que l'affirme le vieil adage ne rien coûter comme argent pour un gouvernement indolent, pour accélérer les ventes, puisque la feuille de route promise à l'issue des études qui se déroulent actuellement, dans le cadre de la 3e session des travaux de consultation nationale, autour de l?élaboration de la stratégie nationale d'exportation hors hydrocarbures, «ne sera finalisée qu'en juin prochain, pour être soumise au gouvernement pour adoption qu'à la suite de la tenue durant la période suscitée d'un quatrième atelier et dans l'éventualité d'une cooptation par le gouvernement de la feuille de route, il sera question selon les déclarations du ministre du Commerce, lors de son point de presse en margé des études sur la Stratégie Nationale des Exportations (SNE), d ??uvrer à «la mise en place des instances adéquates et l'amélioration du rôle des instances déjà existantes comme la chambre algérienne du Commerce et de l'Industrie (CACI), le Fonds spécial pour la promotion des exportations (FSPE) et l'Agence nationale de la promotion des exportations (ALGEX), parmi d'autres acteurs qui vont inévitablement être impliqués, comme les autorités portuaires, les douanes, les sociétés de transport maritime, de transit, de réfrigérations, et surtout par la mise en place d'entreprises de franchise spécialisées dans les exportations vers le reste du monde, ce qui n'est pas acquit par avance en considération des tâtonnements constatés. L'étude préliminaire de ce projet SNE ne date pas d'hier. Déjà annoncé en élaboration depuis plusieurs mois pour bâtir une économie concurrentielle aux fins d'aboutir à une croissance économique «durable» et à une «intégration» dans le commerce mondial par la mise en ?uvre d'accords régionaux de libre-échange ; un libre-échange qui n'est pas dépourvu de contraintes majeures, en observation des déconfitures qu'a connu l'Algérie avec la mise en place des Zones de libre-échange et de la politique inconcevable de l'OMC pour un pays en voie de développement, ce projet de Stratégie nationale des exportations impliquant les secteurs publics et privés devrait se méfier des conseillers des organisations mondiales, qui ne sont en définitive que de mauvais équipiers pour les pays en développement.


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